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2024, une année "record" pour Lego

Le groupe danois Lego, premier fabricant de jouets du monde, a enregistré une année "record" en 2024, avec une hausse de 5% de son bénéfice net, à 1,8 milliard d'euros, et un chiffre d'affaires de près de 10 milliards d'euros, selon son rapport annuel publié mardi.
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"Nous avons des produits qui passionnent de nombreux groupes de consommateurs différents, et cela a fonctionné dans le monde entier", s'est félicité auprès de l'AFP le directeur général du groupe, Niels Christiansen, en soulignant la hausse de 13% des ventes dans un marché mondial étale.

Après cette année faste, le dirigeant de cette entreprise familiale non cotée se veut serein pour 2025, malgré les incertitudes géopolitiques et les menaces de droits de douane.

"Cela ne m'empêche pas de dormir la nuit", a-t-il affirmé à l'AFP, tout en reconnaissant "comme n'importe quel PDG préférer le libre-échange".

"Ce n'est pas la première fois que nous voyons ces fluctuations et chaque fois, nous avons été capables de ne pas surréagir", a-t-il dit. Continuer de rafler des parts de marché "est bien plus important que savoir si nous aurons des droits de douane ou non", a-t-il ajouté. 

"En ce moment, il n'y a pas de droits de douane, s'ils devaient arriver et que nous estimions qu'ils seraient de nature plus permanente, alors je pense que nous trouverions des moyens de gérer cela", a assuré M. Christiansen.

Frédéric est designer de LEGO

Maintenir une dynamique de croissance renforcée

Pour le chef d'entreprise, ce qui compte est de maintenir la dynamique de croissance renforcée depuis la pandémie de Covid-19.

Le succès généralisé de Lego détonne dans un marché du jouet morose. Ses ventes directes aux consommateurs ont augmenté de 12% l'an dernier, soit une croissance nettement supérieure à celle du marché du jouet, qui s'est contracté de 1%.

"Sur un marché qui au cours des cinq dernières années n'a pas ou très peu progressé, nous avons augmenté de l'ordre de 12, 13, 14 % chaque année", a noté M. Christiansen.

Les franchises, par exemple Lego Star Wars ou Harry Potter, et les partenariats - avec notamment l'éditeur du jeu vidéo Fortnite ou Formula One - permettent au fleuron de l'industrie danoise de maintenir l'intérêt des consommateurs.

"Il ne s'agit pas d'un pays en particulier, ni d'un produit ou d'un groupe de produits en particulier. Il s'agit d'un phénomène très large", a insisté le directeur général.

Le groupe, dont le nom est une contraction du danois +joue bien+ (+Leg godt+), a connu une plus forte demande dans les Amériques, en Europe et au Moyen-Orient qu'en Asie, notamment en Chine où il a largement investi ces dernières années. 

En couple depuis 12 ans, Carole et Raph partagent une passion pour les LEGO

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