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Argentine : mise en délibéré d'un éventuel non-lieu contre les rugbymen français inculpés de viol

La décision sur un éventuel non-lieu pour Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux rugbymen français inculpés de viol aggravé en Argentine, a été mise en délibéré mardi 26 novembre 2024, sans qu'une date ne soit communiquée pour la décision, a annoncé l'avocat des joueurs.
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"La juge décidera du résultat, et prendra (les) quelques jours nécessaires. C'est un cas compliqué", a déclaré aux journalistes Rafael Cuneo Libarona, avocat des joueurs, à l'issue d'un deuxième jour d'audience à huis clos au pôle judiciaire de Mendoza (ouest).

La juge Eleonora Arenas "n'a pas dit" combien de temps elle prendrait pour rendre sa décision, a-t-il précisé. "Elle doit tout analyser (...) qu'elle prenne son temps".

Après les exposés lundi du parquet, qui a requis le non-lieu, c'est-à-dire l'abandon des poursuites contre les joueurs, puis de leurs avocats, c'est Natacha Romano, l'avocate de la plaignante, une Argentine de 39 ans, qui a plaidé mardi.

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La plaignante absente pour raisons de santé

"Nous avons demandé le rejet total (du non-lieu), arguant avant tout qu'il y a des preuves de production (du délit), et qu'il faut continuer d'enquêter", a déclaré Me Romano à la presse à l'issue de l'audience.

Sa cliente "souhaitait être présente (à l'audience) mais son état de santé ne l'a pas permis", a-t-elle ajouté. Mais elle demeure "convaincue de sa vérité".

Maître Cuneo Libarona a pour sa part estimé que la défense des joueurs a, "pas à pas, démontré l'innocence" d'Auradou et Jegou. "Ce délit n'a pas existé, nous n'avons aucun doute", a-t-il insisté, en raison de "l'existence de consentement".

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"Violence terrible"

Depuis près de cinq mois, Auradou et Jegou, 21 ans, demeurent inculpés de viol aggravé car commis en réunion, pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de jouer un test-match contre l'Argentine, suivi d'une "troisième mi-temps".

Tous deux affirment depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée en boîte de nuit, étaient consenties et sans violence. 

L'avocate de la plaignante a dénoncé en revanche un viol avec "violence terrible", dans une affaire qui a vu s'opposer deux versions radicalement opposées des faits, hormis une convergence sur la réalité des actes sexuels et d'un contexte alcoolisé.

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