Chaque année, le festival propose un panorama de la musique francophone et permet la découverte de nombreux artistes. Parmi les têtes d'affiche, Michel Polnareff, 80 ans, débutera sa tournée en France en faisant la soirée d'ouverture du festival.
Il cèdera ensuite sa place à Clara Luciani, l'une des reines de la pop française, et au chanteur Lucky Love, né sans bras gauche et qui avait fait sensation lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris. Également au programme : le DJ anglais Fatboy Slim et l'ancienne chanteuse du groupe Therapie Taxi, Adé.
Dans le téléphone de Clara Luciani
Ouverture au rap et aux musiques urbaines
Désormais largement ouvert au rap et aux musiques urbaines, le Printemps de Bourges a programmé Kalash, Vald, Jok'Air, qui avait déjà été convié l'an dernier à Bourges par son aîné Oxmo Puccino, l'ancien Youtubeur devenu rappeur Theodort ou Tiakola, l'un des artistes les plus écoutés.
Derrière le rouleau compresseur du rap, le festival entend faire une place au timide renouveau du rock (Last Train ou The Limañanas) et aux musiques électroniques (Kompromat, Malik Djoudi). Côté artistes émergents, il fera notamment une place à la nouvelle chanson française avec Claude ou la drag queen Piche.
Les organisateurs surfent également sur la vague des néo-cabarets burlesques, avec un spectacle "Madame Ose Bashung" et prévoient un hommage à Oum Kalthoum de l'artiste libanais Zeid Hamdan.
L'IA fait aussi son apparition pour un spectacle dirigé par le pianiste Edouard Ferlet, qui sera assisté d'un "piano guidé par une intelligence artificielle" pour une performance en direct.
La technologie sera à l'inverse totalement bannie pour le cycle de concerts "Vers la lueur", où des artistes comme Rover et Yael Naim reprendront leurs chansons au Palais Jacques Cœur, "à la seule lueur des bougies et en acoustique totale, sans électricité aucune", selon le communiqué.
