Afin de favoriser davantage les contenus dits “positifs” le réseau social Instagram va expérimenter lors d’une phase de test la fonction “je n’aime pas” sur la plateforme. Adam Mosseri, patron d’Instagram l’a annoncé dans un post sur Threads.
Instagram impose plusieurs restrictions pour protéger les mineurs
Une fonctionnalité rare
Sur les réseaux sociaux du groupe Meta (Facebook et Instagram notamment), il est possible de signaler à une personne que l’on apprécie son contenu en lui donnant un “like”, soit un “j’aime”. Pourtant, l’inverse n’est pas possible.
Seule la plateforme YouTube permet actuellement aux créateurs de contenu d’évaluer leur ratio de “j’aime” ou “je n’aime pas” sur leurs productions et les commentaires. Sur Instagram cette fonctionnalité concernera uniquement les commentaires. Adam Mosseri, le responsable d’Instagram a annoncé que cette fonctionnalité allait être testée à grande échelle sur le réseau social dans un post Threads.
Ce compte Instagram recense les témoignages de femmes victimes de harcèlement de rue
Réduire les expériences toxiques sur Instagram
Le bouton “je n’aime pas” sera prochainement disponible dans les commentaires d’une publication. L’ensemble des utilisateurs pourront utiliser cette fonction, le créateur de la publication y compris. Par contre, personne ne pourra savoir le nombre d’utilisateurs ayant cliqué sur “je n’aime pas”, le vote étant totalement secret. Comme sur YouTube, il n’y aura donc pas de compteur de “je n’aime pas”. Adam Mosseri rapporte : "Cela donne aux gens un moyen privé de signaler qu'ils ne se sentent pas bien à propos d'un commentaire en particulier."
Cette nouvelle fonctionnalité permettra d'invisibiliser les contenus les moins appréciés qui apparaîtront plus bas dans les suggestions d’une publication. Le patron d’Instagram ajoute : "Notre espoir est que cela pourrait aider à rendre les commentaires plus positifs sur Instagram."
Facebook, qui appartient au même groupe qu’Instagram, Meta, avait déjà expérimenté cette fonction en 2018 sans que celle-ci soit durablement adoptée.
Inas, étudiante en médecine, se mobilise contre le cyberharcèlement au Maroc
