Des hackings ont eu lieu aux États-Unis ces derniers mois sur des robots aspirateurs de ce modèle : les Deebot X2 de la marque chinoise Ecovacs.
ABC a pu contacter une des victimes, qui réside dans le Minnesota. Voici ce qu’il se serait passé dans son salon. Le robot a visiblement commencé à agir de manière anormale et des “bribes de voix, une sorte de signal radio” a été diffusé sur le haut-parleur.
Le propriétaire a alors réinitialisé et redémarrera son robot. L’aspirateur est reparti, mais une voix sur le haut-parleur s’est mis à “hurler des obscénités racistes”, notamment “putains de n*gres* en boucle.
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Contrôle de la caméra et du micro
Sur son application, le propriétaire s’est également aperçu que le hackeur pouvait contrôler la caméra et le micro de l’aspirateur, pouvant donc écouter et regarder à sa guise. Le propriétaire a alors éteint son robot et l’a mis dans le garage.
Aucun décompte précis n’a été réalisé, mais plusieurs piratages ont eu lieu ces derniers mois aux États-Unis.
Lors d’un autre cas de piratage à Los Angeles, en Californie, le robot aspirateur se serait ainsi mis à poursuivre le chien des propriétaires dans la maison, tout en criant. À El Paso, au Texas, un robot se serait aussi mis à proférer des insultes racistes au milieu de la nuit.
Son métier : hacker éthique
D'autres appareils pourraient être piratés
Ecovacs a reconnu avoir mené une enquête en mai 2024 sur le sujet, mais n’a pas souhaité faire de commentaire.
Selon une expertise relayée par le média spécialisé TechCrunch, d’autres appareils de la marque Ecovacs pourraient être piratés, comme les tondeuses à gazon.
Selon les conclusions de ces chercheurs, qui n’ont pas été confirmées par Ecovacs, les hackeurs pourraient prendre le contrôle des robots via le Bluetooth des appareils s’ils se trouvent à une centaine de mètres de la cible.
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