Dans le détail, l'équipe gagnante percevra jusqu'à 5,1 millions d'euros - contre 2,085 millions pour les Anglaises championnes d'Europe en 2022 -, alors que chacune des 16 sélections participantes touchera au minimum 1,8 million d'euros.
A l'image du développement général du football féminin, la dotation du tournoi continental a été multipliée par cinq depuis l'Euro-2017, doté de 8 millions d'euros, et a progressé de 156 % depuis l'Euro-2022 en Angleterre.
Quelque 70% de cette enveloppe seront distribués aux équipes engagées, qui devront reverser "entre 30 et 40 %" de leur dotation aux joueuses, avec une fourchette recommandée "de 35 à 40 %" pour les sélections qui atteindront la phase à élimination directe, explique l'UEFA.
Les 30% restants serviront à récompenser la performance : chaque équipe touchera 50.000 euros pour un match nul et 100.000 euros pour une victoire lors de la phase de groupes, puis respectivement 550.000, 700.000 et 850.000 euros si elle atteint les quarts, demi-finales ou la finale.
Les championnes d'Europe percevront au minimum 1,75 million d'euros pour leur titre, en plus de la participation de 1,8 million, et jusqu'à 5,1 millions si elles gagnent leurs trois rencontres de poules.
Comme en 2022, les clubs qui ont libéré leurs internationales seront dédommagés, pour une enveloppe globale de 6 millions d'euros (+33 % par rapport à l'édition précédente), soit 657 euros par joueuse et par jour de mise à disposition.
L'UEFA avait annoncé en octobre son intention d'investir un milliard d'euros dans le foot féminin d'ici 2030, en ciblant à la fois la pratique de base, la professionnalisation du haut niveau et l'affluence dans les stades.
Les filles de Reims, pionnières du football chez les femmes
Leur objectif : rendre accessible le football aux jeunes filles