"Je viens de faire appel pour Brahim Aouissaoui", a indiqué Me Martin Méchin contacté par l'AFP.
Un nouveau procès devrait avoir lieu dans les mois à venir.
La perpétuité avec période de sûreté incompressible ou "perpétuité réelle" rend très infime la possibilité d'un aménagement de peine. En matière de terrorisme, cette peine avait été prononcée contre Salah Abdeslam pour les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.
Lors du procès, Me Méchin avait qualifié cette peine exceptionnelle de "peine de mort qui ne dit pas son nom", de "peine de mort euphémisée" et encore de "peine de mort des hypocrites".
Durant son procès, Brahim Aouissaoui a reconnu avoir tué avec un couteau de cuisine la paroissienne Nadine Devillers, 60 ans, quasiment décapitée, le sacristain Vincent Loquès, 54 ans, égorgé, et la mère de famille Simone Barreto Silva, 44 ans, qui a reçu 25 coups de couteau avant de succomber.
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D'autres tentatives d'assassinat
Le jeune Tunisien a également été reconnu coupable de sept tentatives d'assassinat contre deux amis du sacristain, présents dans l'église, et les cinq policiers municipaux parvenus à le neutraliser.
Dans les motivations de son jugement, la cour d'assises spéciale de Paris a mis en garde contre "la très grande dangerosité" de l'accusé et "le risque élevé de récidive en raison du maintien dans une posture idéologique rigide".
Tout en reconnaissant les faits, Brahim Aouissaoui a contesté leur caractère "terroriste" en reprenant, selon la cour d'assises, "les éléments de propagande des organisations terroristes se revendiquant de l'islam, à savoir la réponse légitime et juste des actes commis par des occidentaux dont seraient victimes les musulmans".
"Il est légitime de tuer des innocents", avait proclamé l'accusé à l'audience.
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