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Enquête ouverte sur des violences passées dans une école catholique de Limoges

Le parquet de Limoges a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête préliminaire après des signalements de deux anciens élèves d'un établissement catholique de la ville mettant en cause des prêtres de la congrégation de Bétharram pour des violences physiques et sexuelles.
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Ils ont été scolarisés dans les années 1970 à l'école Ozanam, où officiaient des membres de cette congrégation mise en cause pour les violences physiques et sexuelles dénoncées à Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Les deux anciens élèves ont décrit des "faits de nature sexuelle, ainsi que des châtiments corporels (...) par deux prêtres aujourd'hui décédés", a précisé la procureure Emilie Abrantes.

C'est l'évêque de Limoges, Monseigneur Bozo, qui a signalé au parquet ces témoignages reçus par une cellule d'écoute ouverte par le diocèse.

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"Identifier d'éventuelles autres victimes"

"Malgré le décès des personnes susceptibles d'être mises en cause, une enquête préliminaire a été ouverte (...) afin de recueillir les plaintes des deux anciens élèves et déterminer le périmètre des faits dénoncés, leur temporalité mais également d'identifier d'éventuelless autres victimes ou auteurs", a souligné Mme Abrantes.

Pour assurer une "bonne coordination des investigations", la procureure a fait savoir qu'elle tiendrait le procureur de Pau "régulièrement informé".

Le 21 février, le magistrat palois Rodolphe Jarry a ouvert une information judicaire pour viol et agression sexuelle à l'encontre d'un ancien surveillant à Notre-Dame-de-Bétharram, l'établissement catholique du Béarn dont plusieurs anciens prêtres et laïcs sont visés par plus de 150 plaintes, pour viols, violences physiques ou sexuelles.

La plupart des personnes mises en cause -des prêtres et des laïcs- sont décédées. Sur les trois hommes placés en garde à vue en février, seul un seul a été mis en examen, les deux autres bénéficiant de la prescription des faits qui leur sont reprochés.

Depuis, des collectifs émergent un peu partout en France pour dénoncer des violences physiques et sexuelles commises dans d'autres établissements catholiques privés.

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