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Le procès d'un meurtre énigmatique dans le Loiret s'est ouvert

Le procès de Stéphane Maraine, poursuivi pour l'assassinat de Housni N., dont le corps a été retrouvé en juin 2019 au sous-sol d'une maison inoccupée du Loiret, s'est ouvert mardi devant la cour d'assises de Paris.
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Le mobile de cet assassinat demeure mystérieux et l'un des enjeux de ce procès est d'apporter des réponses aux zones d'ombre qui persistent plus de cinq ans après les faits.
Soupçonné d'avoir assassiné Housni N, directeur d'une agence de véhicules de luxe, Stéphane Maraine, 51 ans, n'a jamais cessé de clamer son innocence.


Sa compagne, Karine M., 50 ans, est jugée à son côté pour association de malfaiteurs et modification de l'état des lieux d'un crime.


Le couple, placé sous contrôle judiciaire, comparaît libre. Stéphane Maraine a effectué cinq ans de détention provisoire entre 2019 et 2024.

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Adossé à un mur dans le sous-sol d'une maison vide


Le 26 juin 2019, le corps de Housni N. est découvert par la police judiciaire des Hauts-de-Seine, adossé à un mur dans le sous-sol d'une maison vide à Courtenay (Loiret). La porte du sous-sol est fermée à clef - mais aucune clef n'a été retrouvée - et la scène de crime semble avoir été nettoyée. Une forte odeur de chlore se dégage du couloir.


Une seule douille de munition percutée est retrouvée, posée sur l'épaule gauche de la victime.


Housni N. et Stéphane Maraine avaient fait connaissance quelques jours seulement avant les faits par l'entremise d'un ami commun lors d'un déjeuner au Fouquet's.

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Stéphane Maraine, maçon, a reconnu avoir rencontré Housni N. à Courtenay le 20 juin, mais a expliqué qu'il avait quitté les lieux quand une troisième personne, non identifiée, était arrivée à bord d'une Audi A3 sombre.


Le nom de Housni N. a été cité dans des affaires de trafic de stupéfiants mais les investigations sur un éventuel lien entre ce crime, le grand banditisme et le trafic international de cocaïne n'ont pas été conclusives.


Le procès est prévu jusqu'au 31 janvier.

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