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Les derniers accusés du procès des viols de Mazan ont été interrogés aujourd’hui : ce qu'il faut retenir

Les derniers accusés du procès des viols de Mazan étaient entendus ce vendredi 15 novembre 2024 : certains ont nié toute intention de viol.
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Parmi les 50 accusés du procès des viols de Mazan, Charly A., 30 ans, a répondu à l'invitation de Dominique Pelicot pour venir violer son épouse, à leur domicile conjugal, après l’avoir assommée d'anxiolytiques.

Mais il a persisté dans sa version vendredi 15 novembre 2024, devant les magistrats de la cour criminelle de Vaucluse, disant qu'il a cru que Gisèle Pelicot faisait semblant de dormir, selon les dires de Dominique Pelicot.

Charly A. s’est rendu six fois au domicile du couple. Des photos de sa première visite ont été montrées dans la salle d'audience, ainsi que deux vidéos de sa deuxième visite en décembre 2018.

Sur la première vidéo, Charly A. impose une fellation à Gisèle Pelicot, totalement inerte, pendant que son mari lui tient la bouche ouverte. Sur la seconde, il la pénètre par derrière pendant que Dominique Pelicot lui inflige à son tour une fellation.

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"Non, je ne l'ai pas violée"

À la fin de cette diffusion, l’accusé à déclaré “reconnaître l'acte, pas l'intention".

La réponse est la même du côté d’un autre accusé, Nizar H., qui a déclaré selon BFMTV : "Oui, j'étais là ce soir-là, oui, j'ai une relation sexuelle, non, je ne l'ai pas violée. Je n'ai pas l'intention de la violer. Ce n'est pas du tout un viol. J'ai jamais l'intention de violer madame Pelicot, dans ma tête, c'est un couple libertin. Je me retrouve dans une affaire criminelle."

Comme d'autres accusés, il prétend avoir été drogué par Dominique Pelicot une fois arrivé au domicile du couple à Mazan.

Au total, ils sont 50 à avoir répondu à l'offre de Dominique Pelicot, décrit comme "chef d'orchestre" de ce dossier hors norme, symbolique des violences faites aux femmes et de la question de la soumission chimique. 50 hommes recrutés sur Internet, pour la plupart jugés pour viols aggravés, faits pour lesquels ils encourent jusqu'à 20 ans de prison.

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