SCH victime de racket par un gang de narcotrafiquants marseillais ?

On en sait plus sur la fusillade qui a visé l'entourage de SCH et qui a tué un de ses proches : voici ce qu’ont découvert les enquêteurs.

Pour rappel, le 26 août 2024, SCH faisait un concert à La Dune Club, une discothèque de La Grande-Motte, une célèbre station balnéaire du sud de la France.

Selon Le Parisien, vers 5h du matin, le rappeur et certains de ses proches quittent la boîte de nuit en voiture pour se rendre à leur hôtel, situé à La Grande-Motte.

6 autres “membres de l’équipe” restent eux en boîte de nuit pendant près d’une heure après le départ de l’artiste. Ils quittent la discothèque vers 6h du matin.

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Des tirs "cliniques"

Après quelques minutes de route, un Range Rover noir immatriculé “13” bloque le van des proches de SCH au milieu de la route. Deux hommes sortent du véhicule, armés de kalachnikov et tirent.

Selon Le Parisien, “les tirs sont cliniques” : “sur les vingt-sept douilles retrouvées sur place, vingt et une se sont logées dans le pare-brise. Les tirs se sont concentrés sur l’homme assis à la place passager”.

Ce passager meurt sur place. Le conducteur a lui été rièvement touché à l’épaule. Les 4 autres passagers, à l’arrière, ne sont pas blessés.

D’après les informations du Parisien, “les enquêteurs ont la conviction que la fusillade ne visait en réalité pas à éliminer SCH, mais plutôt à l’intimider”.

Tentative d'extorsion ?

Lors de son audition avec les gendarmes, le rappeur marseillais aurait assuré être victime d’une tentative d’extorsion, des individus lui exigeant de leur verser 300 000 euros.

SCH aurait donc bien été ciblé, mais les tueurs n’auraient pas cherché à l’éliminer le 26 août.

Selon une source spécialisée contactée par Le Parisien, “tuer la cible d’une extorsion n’a pas de sens. En revanche, s’en prendre à ses proches pour lui faire comprendre qu’il doit payer est une stratégie vieille comme le monde”.

Une mafia marseillaise soupçonnée

Les enquêteurs soupçonnent la DZ mafia, l’un des principaux groupes de narcotrafiquants marseillais qui, selon Le Parisien, “chercherait depuis plusieurs mois à élargir ses activités, et serait passé à la vitesse supérieure en organisant des extorsions de fonds”.

D’après BFM Marseille, “plusieurs rappeurs” seraient concernés par ces tentatives d’extorsion. RTL fait elle le lien avec la fusillade qui a ciblé l’influenceuse Maeva Ghennam à Marseille le 8 septembre dernier.

Dans son enquête, Le Parisien indique que SCH aurait déménagé de Marseille pour vivre à Paris, pour des raisons professionnelles, mais également à cause de “ces pressions répétées”.

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