Viols de Mazan : fermeture de la cagnotte de soutien de Nabilla

Nabilla a ouvert une cagnotte en soutien à Gisèle Pélicot, qui en a demandé la fermeture.
@Nabilla

À l’image de l’ampleur que prend le procès hors norme des viols de Mazan sur les réseaux sociaux, l’ancienne star de télé-réalité et influenceuse Nabilla a appelé à la mobilisation pour soutenir la victime, Gisèle Pélicot. Ce jeudi, elle a ouvert une cagnotte intitulée “Nouvelle vie pour Gisèle Pélicot”, qui vise à "participer aux frais de justice (de la victime) et à l'aider à traverser cette terrible épreuve".

“Toutes les femmes du monde vous soutiennent  #giselepelicot”,a-t-elle déclaré, ajoutant : “Tout ce qui nous intéresse c’est de soutenir cette femme et qu’elle voie les millions d’autres femmes qui sont derrière elle ! Force et Honneur ”

Nabilla raconte toute la vérité

40 000 euros

Grâce notamment à la mobilisation de ses followers, Nabilla avait réuni, ce vendredi matin, 40 000 euros. D’autres personnes auraient également levé des fonds pour la septuagénaire. Or, ce vendredi matin, la victime a demandé, par un communiqué de ses avocats, la fermeture de l’ensemble des cagnottes ouvertes pour la soutenir :

"Madame Gisèle Pelicot et sa famille remercient toutes les personnes qui ont envoyé massivement du monde entier des témoignages de soutien depuis le début du procès. (...) Néanmoins, notre cliente souhaite impérativement préserver la dignité et la sérénité des débats qui se tiennent actuellement. (...) Elle en appelle donc aujourd'hui à la plus grande modération sur les réseaux sociaux, ne souhaite aucunement l'ouverture de cagnottes de soutien en ligne et demande la fermeture de celles déjà ouvertes."

Soutien à l'association

Nabilla Vergara a donc fermé la cagnotte en question et appelé à soutenir l’association fondée par la fille de Gisèle Pélicot, Caroline Darian, M’endors Pas : Stop à la soumission chimique.

Le communiqué des avocats de la victime fait également référence à l’ampleur que prend cette affaire sur les réseaux sociaux, où des listes avec le nom des hommes accusés de viol circulent depuis plusieurs jours. Des avocats de la défense se sont également plaints à l'audience d'être "assaillis" sur les réseaux sociaux.

51 hommes comparaissent

Pour rappel, 51 hommes comparaissent, depuis lundi, devant la cour criminelle d’Avignon. Ils sont accusés d'avoir violé Mme Pelicot, de juillet 2011 à octobre 2020, après que celle-ci avait été droguée aux anxiolytiques par son mari, Dominique Pélicot. La victime a demandé que ce procès soit public, pour attirer l'attention sur le phénomène de la soumission chimique et pour que "la honte change de camp".

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