Les trois individus, âgés de 22, 25 et 27 ans, originaires des Yvelines, ont été placés en détention provisoire jeudi.
Vêtus de cagoules, les mis en cause opéraient "par raids nocturnes ou diurnes après avoir fait des repérages" et agissaient à bord de voitures volées, indique la gendarmerie.
Leurs cibles ? Principalement des véhicules (voitures, camions, remorques), mais aussi ce qu'ils pouvaient y dérober (outils, carburant...). Ils sont aussi mis en cause pour des cambriolages, précise la gendarmerie dans son communiqué.
Des prisons visées par des incendies de véhicules ou des tirs d'armes automatiques
"De l'outillage électroportatif en grande quantité"
L'enquête, ouverte en décembre 2024 et conduite par la Section de recherche et la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Versailles, a conduit à des perquisitions aux domiciles des suspects le 8 avril à Andrésy et Aubergenville (Yvelines), ajoute la gendarmerie.
Celles-ci ont permis de saisir "un encodeur de clés de voiture et plusieurs dizaines de clefs vierges, de l'argent liquide, des bijoux et des montres de luxe" ainsi que des cagoules, des talkies-walkies et des armes.
Neuf véhicules, des remorques, une caravane et "de l'outillage électroportatif en grande quantité" ont été récupérés par les services d'enquêtes et restitués à leurs propriétaires.
Sollicité par l'AFP, le parquet de Versailles indique que le nombre de faits "est en cours d'évolution", de même que la période durant lesquels ils ont été commis (décembre à avril).