"Certains veulent la guerre et d'autres veulent la paix. C'est le défi auquel nous devons faire face", a-t-il déclaré mardi devant la presse à Budapest, déplorant l'attitude de ses "alliés européens" et le "fossé transatlantique".
Le dirigeant hongrois, à la fois proche de Vladimir Poutine et de Donald Trump, souhaite que l'UE ouvre des négociations avec la Russie, menaçant le sommet européen de blocage.
Opposé à toute aide militaire à Kiev
Opposé à toute aide militaire à Kiev, il ne cesse de plaider, aux côtés de son homologue slovaque Robert Fico, pour un cessez-le-feu et des pourparlers de paix et a durci son discours contre Kiev depuis l'investiture de son "ami" Donald Trump.
Viktor Orban est l'un des rares en Europe à avoir pris le parti de l'ex-magnat de l'immobilier après sa virulente altercation à la Maison Blanche avec le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il s'est entretenu avec lui dimanche, mettant en avant "des liens qui se renforcent". Les Etats-Unis comme la Hongrie sont "engagés dans un combat de civilisation: les progressistes d'un côté et les patriotes de l'autre", a-t-il souligné.
Loi hongroise anti-LGBT : ouverture du procès devant la justice de l'UE
Le président américain a ordonné lundi une "pause" dans l'aide militaire de son pays, après avoir reproché à Volodymyr Zelensky, qui refuse toute trêve sans garanties de sécurité pour son pays, de s'être montré irrespectueux et de manquer de gratitude.
La Commission européenne a réagi en dévoilant dans la foulée un plan pour fournir une aide "immédiate" à l'Ukraine et "réarmer l'Europe", mais l'unité des 27 est fragile.
Outre l'opposition de Budapest, les dirigeants sont divisés sur l'envoi de militaires en Ukraine pour assurer une éventuelle future trêve, une solution qui est pourtant au coeur des "garanties de sécurité" réclamées par Kiev.
C'est qui, Viktor Orbán ?