"Sa garde à vue a été levée pour raison médicale", a expliqué le ministère public.
En 2023, l'homme avait déjà été arrêté pour avoir tenté de prendre l'arme d'un agent de la Sûreté ferroviaire, puis quelques mois plus tard pour avoir tenté de s'emparer de celle d'un policier lors d'un contrôle.
Il avait été déclaré irresponsable pénalement pour ces deux affaires et hospitalisé d'office pour l'une d'elles.
Rappel des faits
Mardi, les faits se sont déroulés peu avant 13H00, rue de la Cité, devant l'entrée de la PP, côté Notre-Dame de Paris.
Les trois agents de la Brigade des réseaux ferrés franciliens étaient "en mission" devant la PP quand ils ont été attaqués "par un individu qui s'est précipité sur (l'un d'entre eux) pour essayer de lui prendre son arme", avait expliqué le préfet de police Laurent Nuñez.
Il avait affirmé que l'agresseur avait "crié plusieurs fois +Allah Akbar+" selon les policiers visés.
De son côté, le parquet national antiterroriste (Pnat) avait indiqué à l'AFP être "en évaluation de la procédure" pour déterminer s'il se saisissait ou non.
Un homme s'attaque à des policiers devant la préfecture de police de Paris
"Il ressort des auditions" que l'intéressé "aurait prononcé les mots +Allah Akbar+ lors de son trajet vers le commissariat après son interpellation", a précisé mercredi matin le parquet de Paris.
Concernant le profil de l'agresseur, une source policière avait indiqué à l'AFP qu'il affirmait être d'origine soudanaise.
Le ministère public est resté prudent mercredi: "Son identité n’est à ce stade que déduite par rapprochement d’images", a-t-il indiqué. "Il pourrait s’agir d’un homme né en septembre 2001 en Somalie".
Selon une source proche du dossier, cet homme faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français.