Le but, selon Gérald Darmanin, serait de protéger “la femme qui a été menacée, violentée, agressée”, “de faire les constatations de police technique et scientifique” et “d'interroger plus longuement la personne”.
L'ex-ministre de l'Intérieur, nommé garde des Sceaux lundi par François Bayrou, s'est également déclaré favorable à une "opération place nette dans les prisons", afin de "nettoyer" les établissements pénitentiaires et de supprimer les téléphones portables en prison.
Suppression des téléphones portables en prison
En octobre dernier, une affaire de narchomicides à Marseille avait remis en lumière ce problème. Un détenu de la prison d’Aix-Luynes avait recruté deux adolescents via les réseaux sociaux pour exécuter des contrats dans le cadre d'un trafic de stupéfiants.
Rien qu'en 2023, 53 000 appareils et accessoires ont été saisis, selon l'administration pénitentiaire.
Comme ses prédécesseurs, le ministre de la Justice a dit vouloir généraliser les brouilleurs de téléphones sur l'intégralité des établissements pénitentiaires. Depuis 2018, 100 millions d'euros ont été investis dans des dispositifs de brouillage total. Ils sont présents pour le moment dans 18 établissements pénitentiaires sur un total de 186.
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