3. Paul Watson
En 2024, le militant écologiste a poursuivi jusqu’en détention au Groenland son engagement pour sauver les baleines.
Le 17 décembre 2024, le Danemark annonce la libération de Paul Watson. Le militant écologiste canadien ne sera donc finalement pas extradé vers le Japon, après 5 mois d’incarcération. En juillet 2024, il avait été arrêté par les autorités danoises et placé en détention au Groenland dans la prison de Nuuk.
Watson risquait une extradition vers le Japon, visé qu’il était depuis 2012 par une demande effectuée par les autorités nippones pour une affaire liée à son combat contre la chasse aux baleines. Le Japon accusait en effet le fondateur de Sea Shepherd d’"obstruction à une activité commerciale" et d’être responsable de dégâts à bord d’un navire baleinier en 2010.
Paul Watson, ardent défenseur des baleines, est arrivé en France
2. Teddy Riner
Lors des JO de Paris 2024, où il a à nouveau triomphé, il a marqué à jamais l’histoire du judo et du sport français.
Avec Marie-José Pérec, Teddy Riner a été le dernier relayeur de la flamme olympique pour la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024. Des olympiades auxquelles il participait également en tant que sportif, et qu’il a contribué à magnifier en allant chercher l’or à deux reprises sur les tatamis.
Teddy Riner complétait ainsi un palmarès de judoka absolument stratosphérique, qui l’a vu notamment décrocher tout au long de sa carrière 11 titres de champion du monde, 3 médailles d’or olympiques en individuel (Londres en 2012, Rio en 2012 et donc Paris en 2024), ainsi que 5 titres de champion d’Europe. De quoi entrer pour toujours dans la légende du judo mondial, mais aussi du sport français.
Une vie : Teddy Riner
1. Gisèle Pelicot
Elle est devenue un symbole féministe en ouvrant au monde entier l’audience du procès de son ex-mari mais aussi de 50 autres hommes pour viols.
Gisèle Pelicot est devenue un symbole en 2024, et a bouleversé les attitudes face au viol en France comme dans le monde. De 2011 à 2020, son mari de l'époque, Dominique Pelicot, l'a droguée et a invité d'autres hommes à la violer alors qu'elle était inconsciente. Gisèle Pelicot n'a pas eu connaissance des abus jusqu'en 2020.
Lors du procès, qui a eu lien fin 2024, elle n'a pas souhaité l'anonymat, ouvrant ainsi largement l’audience au public et aux médias pour sensibiliser les générations futures. Après son procès, elle a figuré dans la liste des 100 femmes de l'année 2024 de la BBC, et dans la liste des 25 femmes les plus influentes de l'année du Financial Times.
En cas d'appel, Gisèle Pelicot "fera face" et "n'a pas peur", selon son avocat