"J'entends tous ceux qui n'arrêtent pas de dire qu'il faut une responsabilité budgétaire mais qui, dès qu'on demande d'avoir des efforts partagés, disent qu'il est hors de question de toucher aux retraités. Je pense que c'est un manque de courage pour des raisons électorales", a-t-il déclaré sur France Inter.
Amir Reza-Tofighi a rappelé un rapport de la Cour des Comptes qui "met un point en avant, c'est que la France est une anomalie dans l'Union européenne parce qu'on est le seul pays (dans lequel) les retraités ont un meilleur niveau de vie que les actifs".
"On est cette anomalie, pour une raison très simple, c'est qu'à chaque fois qu'on demande des efforts, on ne les demande pas aux retraités, pour des raisons électorales", a-t-il ajouté.
Impôt des retraités : la ministre des Comptes publics n'écarte pas la suppression de l'abattement
Une idée relancée par Amélie de Montchalin
La suppression des 10% d'abattement d'impôt sur les revenus des retraités est une piste citée par le gouvernement dans le cadre des 40 milliards d'euros d'économies à trouver en 2026.
L'idée a été relancée par la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, mais elle est contestée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.
Interrogé par ailleurs sur la demande d'Emmanuel Macron de suspendre les investissements aux Etats-Unis et l'appel au patriotisme du ministre de l'Economie Eric Lombard, Amir Reza-Tofighi a estimé que, "quand on peut décaler des investissements aux États-Unis, il faut le faire parce que c'est un acte de patriotisme économique qui permet d'avoir plus de levier d'influence pour la France".