Les infos à retenir du jeudi 3 octobre 2024

Procès Mazan, combinaison d'Anne Hidalgo au Musée olympique, découverte surprise d'un Picasso... Voici les infos à retenir de ce jeudi 3 octobre 2024.
Crédit : Pierre Suu / Getty Images

Procès Mazan : des coaccusés tentent de justifier leurs actes

Au procès des viols de Mazan, 3 coaccusés, Jean T., Simone M. et Redouane E., ont multiplié les explications en tout genre pour tenter de justifier leurs actes, réfutant toute intention de viol. Jean T. a affirmé devant la cour criminelle avoir tout oublié après avoir été drogué quand le mari lui a offert une boisson lors de son arrivée à leur domicile conjugal de Mazan : “Je me suis retrouvé dans la voiture, je ne sais plus comment j'y suis arrivé. Puis je rentre chez moi.” L’accusé a également ajouté : “Il ne m'a jamais dit que sa femme était endormie, droguée et que je venais la violer.” “Ils savaient tous”, a aussitôt réfuté Dominique Pelicot, le principal accusé.

Conscient qu'il y avait “quelque chose de bizarre”, Simone M. est lui aussi resté, pensant que c'était “un fantasme” du couple : “Je n'ai rien compris, j'ai été imprudent, j'aurais pu lui refiler une maladie ou quoi que ce soit. (...) J'aurais pu me dénoncer, j'étais lâche. J'avais peur de tout perdre, ma famille…”

Redouane E., lui, s'est clairement posé comme “victime” : “Dans la situation de terreur de monsieur Pelicot, oui, je suis une victime. Il se passe en moi une situation de danger imminent, (...) dès que j'ai vu Pelicot, je voulais partir. (...) Je n'ai rien imposé, (...) je l'ai fait sous la crainte, je l'ai fait parce que monsieur me paraissait un psychopathe dangereux.” À cette déclaration, Dominique Pelicot a répondu : “À aucun moment il ne s'est posé de questions ou a eu peur de quoi que ce soit. Il n'est pas parti précipitamment en courant.”

À voir aussi : Procès des viols de Mazan: Dominique Pelicot ne sait "toujours pas expliquer" ses actes

Baignade dans la Seine : une combinaison d’Anne Hidalgo au Musée olympique de Lausanne

La combinaison d’Anne Hidalgo portée le 17 juillet dernier lors de sa première baignade dans la Seine est entrée au Musée olympique de Lausanne, en Suisse.

La maire de Paris, qui avait promis de faire le grand saut dans le fleuve, en a fait don au musée : “Je suis très honorée de remettre, à la demande du Musée olympique, la combinaison que je portais lors de ma première baignade dans la Seine. Ce souvenir à part qui marque l’aboutissement de tant d’années de travail, je suis fière qu’il puisse symboliquement intégrer les collections du Musée olympique à Lausanne.”

À voir aussi : La Seine baignable : la réaction d'Anne Hidalgo

Seuls les “vraiment” plus fortunés devraient participer au redressement des finances publiques de la France

Voulant rassurer, le gouvernement a assuré que seuls les “vraiment” plus fortunés, les couples gagnant 500 000 euros annuels, participeront “exceptionnellement” au redressement des finances publiques de la France, à l'instar des “très grandes entreprises”. C’est le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, qui l’a annoncé.

En réponse aux interrogations depuis que le Premier ministre Michel Barnier a indiqué prévoir des impôts supplémentaires pour assainir des comptes publics lors de son discours de politique générale, le ministre du Budget et des Comptes publics a également ajouté : “Nous parlons vraiment des plus fortunés”, soit “0,3%” des quelque 20 millions de foyers s'acquittant de l'impôt sur le revenu, “on ne touche pas à 99,7 % de nos contribuables”.

À voir aussi : Des hausses d'impôts ciblées et "temporaires" à prévoir

“Accord historique” sur la souveraineté de l'archipel des Chagos

Après plus d'un demi-siècle de litige, le Royaume-Uni a trouvé un “accord historique” avec l'île Maurice sur la souveraineté de l'archipel des Chagos dans l'océan Indien.

Cet accord, trouvé à l'issue de deux ans de négociations entamées après une résolution pressante de l'ONU, lui permet notamment de conserver sa base militaire commune avec les États-Unis sur l'île principale de Diego Garcia. Une résolution qui a été aussitôt saluée par le président américain Joe Biden. Cette base joue “un rôle essentiel dans la sécurité nationale, régionale et mondiale”, a-t-il souligné, se réjouissant que l'accord permette de “garantir son bon fonctionnement au cours du siècle prochain”.

Dans une déclaration commune des gouvernements britannique et mauricien, Londres reconnaît la souveraineté de l'île Maurice sur les îles Chagos. Mais “pendant une période initiale de 99 ans”, le Royaume-Uni sera “autorisé à exercer des droits souverains” sur Diego Garcia, “pour assurer la poursuite de l'exploitation de la base”. “3 octobre 2024. Un jour inoubliable. Un jour pour commémorer la pleine souveraineté de la République de Maurice sur l'intégralité de son territoire”, s'est réjoui sur X le ministre mauricien des Affaires étrangères, Maneesh Gobin.

L'archipel des Chagos est au cœur d'un litige territorial de près de 60 ans. Il est administré depuis 1965 par Londres, qui y a installé une base militaire commune avec les États-Unis sur l'île principale, Diego Garcia. Maurice, qui a obtenu son indépendance en 1968, revendiquait le territoire des Chagos et demandait le retour de l'archipel dans son giron.

Une famille découvert qu’un tableau accroché chez eux était en réalité un Picasso

Une famille italienne a découvert qu’un tableau accroché chez eux, décrit par certains membres comme “horrible”, était en réalité une toile de Pablo Picasso. C’est le père de famille, brocanteur à l’époque et décédé depuis, qui l’avait trouvé par hasard alors qu'il vidait la cave d'une maison à Capri en 1962.

Une fois rentré chez lui, l’homme a décidé de l’accrocher dans son salon, dans un cadre bon marché. Sa femme le detestait et a même voulu s’en débrasser à de nombreuses reprises, selon les dires de son fils. Toutes ces années et sans le savoir, ce tableau était en réalité un portrait de Pablo Picasso. Bien que le tableau portait la signature de l’artiste, le brocanteur ne le connaissait pas.

C’est son fils qui s'en est rendu compte. Il a contacté à plusieurs reprises la Fondation Picasso de Malaga, mais celle-ci n'a pas voulu examiner ses affirmations, les considérant comme fausses. Son fils s’est quand même battu pour connaître la vérité et a fait appel à des experts. Aujourd’hui, le tableau est à Milan dans un coffre.

À voir aussi : Des écologistes finlandais aspergent de peinture rouge le Parlement

“Megalopolis” : des recettes basses pour son premier week-end aux États-Unis

“Megalopolis”, le dernier film de Francis Ford Coppola, aurait rapporté dans les 4 millions de dollars pour son premier week-end aux États-Unis. Ce chiffre, très bas, serait en dessous des estimations prévues entre 5 et 7 millions de recettes.

Pour rappel, le film a coûté 120 millions de dollars selon Variety, et son réalisateur aurait participé personnellement à son financement, en hypothéquant notamment certains de ses vignobles.

Sur TikTok, plusieurs vidéos de spectateurs américains sont devenues virales : ils se sont filmés en donnant leurs attentes avant de voir le film et leurs réactions après l’avoir vu, et c’est souvent très drôle.

À voir aussi : 10 minutes de conversation cinéma avec Francis Ford Coppola

Le Chiffre du jour : 10,1

C’est la hausse de fréquentation (en pourcentage) des salles de cinéma au mois de septembre 2024 par rapport à septembre 2023. Au total, septembre 2024 a comptabilisé 9,86 millions d’entrées selon le CNC.

A voir aussi