"Je supplie les jeunes de Yerres, d'ici, de Brunoy, et des autres quartiers, parce qu'on est dans une agglomération où il y a des rixes et où il y a des rivalités de bandes, (...) de ne pas rajouter de drame au drame", a déclaré Olivier Clodong à la presse devant le lycée Louis-Armand, avant le début des cours.
L'élu, qui a "une pensée d'abord pour ce jeune homme" tué, a donné des précisions concernant les circonstances de la rixe mortelle, dans laquelle "une bande des Hautes-Mardelles (de) la ville de Brunoy et puis une bande de jeunes du quartier des Tournelles" à Yerres se sont affrontées dans un contexte d'"invectives" échangés sur les réseaux sociaux.
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Enquête pour homicide involontaire et violences volontaires en réunion
"Une vingtaine d'individus à peu près (...) se sont retrouvés ici, derrière, près du lycée (...) et dans la bagarre, il y a eu un coup de couteau. Un des jeunes était armé d'un couteau et a poignardé au dos", a encore détaillé l'édile qui évoquait lundi soir "une quinzaine" de jeunes impliqués.
Après les faits, "la nuit a été calme même si quelques jeunes rôdaient", a-t-il précisé à l'AFP.
Une vingtaine de policiers nationaux et municipaux sont présents mardi matin devant l'établissement et des fonctionnaires de la Brigade régionale de sécurité (BRS) fouillent les sacs des élèves à l'entrée, selon le maire.
Une enquête pour homicide volontaire et violences volontaires en réunion a été ouverte et six personnes ont été placées en garde à vue, selon le procureur d'Evry Grégoire Dulin.
Mardi matin, le maire de Yerres a affirmé à la presse que dix interpellations avaient eu lieu, ce que ne confirme pas le parquet d'Evry.
La victime, originaire du quartier des Hautes-Mardelles de Brunoy (Essonne), a été poignardée aux alentours de 17h00 alors qu'elle se trouvait devant le lycée professionnel, où il n'était pas scolarisé, avait précisé M. Dulin. Le jeune homme est décédé des suites de ses blessures.