On y suit les "Pickles", l'équipe mixte de softball (un sport dérivé du baseball, NDLR) d'un collège la semaine précédent un match décisif, à travers les trajectoires de huit personnages attachants, adultes et enfants.
La vérité sur... bref.2
Les personnages
De Vanessa, la maman solo accro aux réseaux sociaux, à Laurie, la fille du coach accablée par l'anxiété, en passant par Frank, l'arbitre solitaire testant une appli de rencontres, chacun se voit dédier un épisode d'une vingtaine de minutes, dont la musique est signée Ramin Djawadi ("Game of Thrones").
L'idée de confronter leurs points de vue est née de l'expérience des réalisateurs et scénaristes Michael Yates et Carrie Hobson, comme ils l'ont expliqué à l'AFP en 2023 au festival du film d'animation d'Annecy.
"Nous partagieons un bureau sur Toy Story 4 et nous sortions souvent d'une réunion avec des impressions divergentes sur la façon" dont elle s'était passée", a rembobiné Michael Yates. "D'où l'envie de raconter une histoire illustrant l'influence du vécu sur la perception d'un événement, en utilisant l'animation pour montrer "ce que ressent vraiment un personnage".
Pronfondeur de l'histoire
Malgré un style cartoonesque, "les histoires que nous racontons sont très sincères" et se veulent "fidèles à nos propres expériences", ajoute Michael Yates.
Le personnage de Vanessa est ainsi inspiré de sa propre mère et de sa soeur, deux mères célibataires, un thème qu'on ne "voit jamais vraiment en animation".
Initialement prévu en décembre 2023, le lancement de la série a été plusieurs fois repoussé, sans explication.
Une polémique avait toutefois éclaté fin 2024 lorsque la presse américaine avait révélé la suppression de lignes de dialogue faisant référence à la transidentité d'un personnage transgenre.
"Nous reconnaissons que de nombreux parents préfèrent aborder certains sujets avec leurs enfants selon leurs propres termes et leur propre calendrier", avait alors justifié un porte-parole de Disney, maison mère de Pixar, au Hollywood Reporter.
La presse américaine s'est fait l'écho récemment d'un revirement dans la politique du groupe Disney concernant le sujet de la diversité. Selon elle, la firme aux grandes oreilles a par exemple décidé de ne plus faire figurer au début de certains grands classiques les messages d'avertissement sur les stéréotypes qu'ils contiennent et de mettre fin au programme "Reimagine tomorrow" ("Réimagine demain") destiné à "amplifier les voix sous-représentées".
De nombreuses grandes entreprises américaines, comme Meta (Facebook) et Alphabet (Google) ont également mis fin récemment à leurs programmes conçus pour favoriser la diversité dans les recrutements, dans le viseur de Donald Trump.
Une vie : Pixar