Environ 300 soldats nord-coréens auraient été tués sur les milliers déployés par la Corée du Nord en Russie pour soutenir son allié, d’après ses déclarations.
Selon lui, des notes auraient été retrouvées sur ces corps indiquant “que les autorités nord-coréennes ont fait pression sur eux pour qu'ils se suicident”, y compris en "se faisant exploser avant leur capture", pour éviter qu’ils ne donnent des informations.
Un accord de défense mutuelle
Pour le contexte, la Russie et la Corée du Nord ont conclu en juin 2024, un accord de défense mutuelle, qui prévoit notamment "une aide militaire immédiate" réciproque en cas d'attaque contre l'un des deux pays. Il a été signé en novembre dernier.
Depuis, l’Ukraine, les États-Unis et la Corée du Sud accusent Pyongyang d’avoir envoyé plus de 10 000 soldats pour aider les forces russes.
Malgré ces directives, deux militaires nord-coréens ont été faits prisonniers ce samedi, et sont actuellement interrogés à Kyiv. Le service de renseignement ukrainien SBU a diffusé une vidéo d’eux en plein interrogatoire, dans des couchettes d’hôpital.
Décès d'un soldat nord-coréen fait prisonnier par l'armée ukrainienne, selon Séoul
"fait sauter avec une grenade"
D’après le NIS, les renseignements sud-coréens, l’un des deux soldats aurait révélé qu’il avait reçu un entraînement militaire des forces russes après son arrivée en novembre.
Volodymyr Zelensky a proposé ce lundi d'échanger ces soldats contre des prisonniers de guerre ukrainiens détenus par les forces russes.
Les forces spéciales ukrainiennes ont affirmé ce même jour sur Telegram qu'elles avaient tué "17 soldats nord-coréens" et qu'un 18e s'était "fait sauter avec une grenade" lors d'un "assaut" qu’il a mené avec d’autres militaires nord-coréens.
Ni la Russie ni la Corée du Nord n'ont réagi à ce stade. Aucun des deux pays n'a encore reconnu que des soldats nord-coréens ont été déployés pour aider les Russes.