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Harris et Trump jouent des coudes dans les Etats-clés à moins d'une semaine du Jour J

Alors que Kamala Harris multiplie les meetings dans les "swing states", ces Etats décisifs pour la présidentielle américaine, Donald Trump s'entoure d'une star du football sur scène.
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Kamala Harris multiplie mercredi les kilomètres et les meetings dans les "swing states", ces Etats décisifs pour la présidentielle américaine, au lendemain de son meeting géant à Washington ayant servi de "réquisitoire final" contre Donald Trump.

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L'ex-président républicain est un homme "instable, obsédé par la vengeance, rongé par le ressentiment et en quête d'un pouvoir sans limites", a accusé la vice-présidente et ancienne procureure dans un discours très solennel donné sur l'esplanade devant la Maison Blanche.

Devant une audience de plus de 75.000 personnes selon son équipe de campagne, la candidate démocrate a tonné qu'il était "temps de tourner la page" Trump pour les Etats-Unis. 

Mercredi, Kamala Harris se rendra dans un premier temps à Raleigh, en Caroline du Nord, un Etat qui n'a pas voté démocrate depuis Barack Obama en 2008 mais dans lequel la vice-présidente fonde de grands espoirs.

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Signe du caractère contesté de cet Etat du sud-est, Donald Trump y sera le même jour, pour un meeting à un peu moins de 100 km de sa rivale.

A six jours de l'élection, la démocrate et le républicain semblent se suivre à la trace dans les sept "swing states": ils se rendent également mercredi tous les deux dans le Wisconsin, un Etat de la région des Grands Lacs à plus de 1.200 km de la Caroline du Nord.

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Pour son meeting à Green Bay, Donald Trump sera rejoint sur scène par Brett Favre, ancienne star de l'équipe professionnelle locale de football américain.

L'ex-quarterback des Packers n'est pas exempt de controverses, ayant notamment été accusé de détournement de fonds publics dans son Mississippi natal.

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Kamala Harris sera elle dans la grande ville universitaire de Madison, avant de reprendre l'avion direction la Pennsylvanie, considérée comme le gros lot des Etats-clés à remporter.

Sillonnant le pays, mais surtout les Etats pivots, Donald Trump comme Kamala Harris ne ménagent pas leur peine pour convaincre les quelques électeurs encore indécis pour ce scrutin, qui s'annonce comme l'un des plus serrés de l'histoire américaine.

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Selon l'agrégateur de sondages FiveThirtyEight, les deux candidats se tiennent dans un mouchoir de poche.

Plus de 50 millions de personnes ont déjà voté de manière anticipée ou par correspondance. En 2020, quelque 160 millions d'Américains au total avaient voté.

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L'équipe de campagne du républicain tente toujours de limiter la casse après un meeting dimanche au Madison Square Garden de New York au cours duquel un humoriste a qualifié Porto Rico, territoire américain des Caraïbes, d'"île flottante d'ordures".

La diaspora portoricaine est particulièrement présente dans les Etats de New York et de Floride, mais pourrait surtout avoir son importance en Pennsylvanie, où un meeting de Donald Trump a vu deux intervenants portoricains s'exprimer sur scène mardi soir.

Si Donald Trump a pris ses distances avec les propos de Tony Hinchcliffe, déclarant dans une interview à Fox News que l'humoriste n'aurait pas dû être sur scène, les retombées restent encore indéterminées.

"J'allais voter républicain et cela m'a fait examiner de plus près le projet de Harris", a dit à l'AFP Javier Torres Martinez, un Portoricain de 45 ans vivant près de Miami, en Floride. "Avant j'étais 100% convaincu de voter pour Trump et maintenant je suis 100% motivé à aller voter pour Kamala Harris."

Joe Biden a cependant compliqué la situation mardi soir. En cause? Une pique lancée en réponse à l'insulte de Tony Hinchcliffe et dans laquelle il s'en prend vraisemblablement aux adeptes de Donald Trump.

"Les seules ordures que je vois flottant autour d'ici, ce sont ses partisans", a déclaré le président démocrate, s'attirant les critiques du camp républicain. 

L'équipe de campagne de Donald Trump a immédiatement appelé Kamala Harris "à répudier l'insulte indigne" prononcée par Joe Biden.

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