Cette initiative intervient un peu plus de deux ans après un appel similaire lancé au Royaume-Uni. Objectif : identifier cette jeune femme, retrouvée morte au petit matin le 18 février 1975 sur une route à Baldock, à une soixantaine de km au nord de la capitale.
Âgée d'une vingtaine d'années, elle était blonde aux yeux noisette et présentait une cicatrice à la jambe droite, indique cette organisation, qui enquête sur les disparitions non résolues et les corps jamais identifiés.
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"La femme de Baldock"
Locate International a aussi diffusé un portrait robot de la jeune femme.
A la suite d'un précédent appel à témoins lancé par la police locale en 2010, un couple, David et Barbara Liversedge, s'était présenté, pensant reconnaître une étudiante française qu'ils avaient hébergée au début des années 1970, qui se faisait appeler Odile et parfois Anna.
David Liversedge l'avait rencontrée quand elle faisait du stop au nord de Londres. Selon le couple, elle était originaire du nord de la région parisienne et rendait souvent visite en stop à des amis dans les Cornouailles, dans l'ouest de l'Angleterre.
Elle avait indiqué partir étudier à Cambridge.
Depuis, les bénévoles de l'organisation ont mis la main sur un article du Cambridge Evening News, un journal local dorénavant baptisé Cambridge News, qui fait état en 1972 d'une Odile Ledoux. Cette Française âgée de 20 ans étudiait l'anglais dans la prestigieuse université.
"Même après 50 ans, nous sommes convaincus que quelqu'un peut nous aider à trouver l'indice important qui nous permettra de retrouver l'identité de la 'femme de Baldock'", a déclaré Mark Greenhalgh, PDG de Locate International, cité dans le communiqué de presse.
Toutefois, "la fenêtre pour le faire est en train de se refermer", ajoute-t-il, appelant d'éventuels témoins à se faire connaître "avant qu'il ne soit trop tard".