Détenu à l'écart des autres prisonniers, Breivik estime que cet isolement constitue une violation de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) qui interdit les "peines ou traitements inhumains ou dégradants".
"La cour d'appel estime que les restrictions sont suffisamment justifiées par le risque de violence qu'il continue de présenter", indiquent les trois juges dans leur décision.
Ils estiment aussi que les autorités pénitentiaires ont mis en place des mesures suffisantes pour compenser son relatif isolement carcéral.
Il a été condamné en 2012 à la peine maximale
Le 22 juillet 2011, Breivik, aujourd'hui âgé de 45 ans, avait tué 77 personnes, en majorité des adolescents, en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, puis en ouvrant le feu dans un camp d'été de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utøya.
Il a été condamné en 2012 à la peine maximale alors en vigueur en Norvège, à savoir 21 ans de prison avec possibilité d'extension tant qu'il reste jugé dangereux.
Après de premières poursuites contre l'Etat norvégien qui l'avaient vu être débouté en appel en 2017, il avait de nouveau perdu un procès au civil en première instance en février 2024.
Des conditions pas si terrible
Mercredi, la cour d'appel a confirmé cette décision.
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Elle a aussi débouté Breivik qui réclamait également un allègement du filtrage de son courrier, invoquant là aussi la CEDH sur le droit à la correspondance.
S'il dit être "traité comme une bête" en prison, ses conditions de détention feraient pâlir d’envie de nombreux détenus.
Disposant de trois pièces privatives avec téléviseur, console de jeu et appareils de gym, il a aussi accès à deux cochons d'Inde pour lui tenir compagnie.