Ces disparités au sein des directions dans le sport "restent criantes" malgré des mesures prise par 59% des organisations sportives pour accroître la représentation des femmes, souligne le rapport réalisé dans le cadre d'un projet conjoint de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe "Tous-tes ensemble".
Le rythme de réduction des inégalités femmes-hommes a "considérablement ralenti", selon une étude
Des déséquilibres parlants
Au sein des entraîneurs agréés, "les femmes ne représentent que 23 %" avec des déséquilibres importants selon les pays. Malte (40 %), la Suisse (39 %) et la Suède (34 %) ont des proportions relativement plus élevées d'entraîneures alors que certains pays ont des fédérations sportives qui n'emploient aucune femme.
En outre, les femmes ne représentent que 32 % des arbitres, leur nombre étant particulièrement faible en Autriche (8 %).
De manière générale, les femmes et les filles ne représentent que 31% de l'ensemble des membres des fédérations sportives, selon le rapport. La Finlande se distingue par une participation équilibrée de 50 %.
En matière de prévention de la violence sexiste, des progrès ont été réalisés : 39 % d'organisations sportives disposent de politiques écrites en 2023 contre 25 % en 2019.
Les données ont été collectées auprès de 599 organisations de 21 pays (Albanie, Autriche, Belgique, Chypre, République tchèque, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Islande, Israël, Kosovo, Lituanie, Malte, Monténégro, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Suède, Suisse, Ukraine).