Ces pratiques de conversion ou de "thérapie" impliquent des méthodes plus ou moins coercitives visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre des personnes gays, lesbiennes, queer et transgenre.
En Finlande, ces pratiques sont essentiellement le fait de membres de certaines communautés religieuses, selon l'organisation de défense des droits des LGBTQ Seta.
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Une décision vivement favorisée
Au total, 125 députés ont voté en faveur de la proposition de commencer à rédiger une loi, tandis que 49 s'y sont opposés.
La ministre finlandaise de la Justice, Leena Meri, qui représente le Parti des Finlandais (droite), opposé à la loi, va maintenant devoir préparer et soumettre une proposition de loi au Parlement.
Les Nations unies ont appelé à une interdiction mondiale des pratiques de conversion, les qualifiant de discriminatoires, d'humiliantes et de violation de l'intégrité corporelle des personnes.
Un nombre croissant de pays ont interdit ces pratiques, soutenus par des organisations de santé telles que l'American Psychological Association, l'American Medical Association, le Royal College of Psychiatrists ainsi que l'Association finlandaise de psychiatrie et l'Association finlandaise de psychologie.
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