Crédit : Milan / Adobe Stock

Une station de ski envahie par des milliers de touristes à cause d'une influenceuse

En Italie, Roccaraso a dû faire face à un afflux de visiteurs, qui ont créé le chaos sur place, après le post de l'influenceuse Rita De Crescenzo.
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À Roccaraso, dans les Abruzzes, en Italie. La station est capable d’accueillir près de 20 000 personnes en temps normal, sauf que dimanche dernier,  260 bus transportant 10 000 à 12 000 touristes supplémentaires s’y sont rendus… pour faire comme Rita De Crescenzo.

La tiktokeuse originaire de Naples est suivie par 1,7 million d’abonnés, et elle a partagé plusieurs vidéos de ses vacances en famille à Roccaraso, où elle y vantait la beauté des lieux.

Ces images ont ensuite été reprises par des agences de voyage de la région de Campanie, qui en ont profité pour vendre des trajets en car à bas prix vers la station.

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Le sol jonché de déchets

Selon CNN, ces voyages étaient vendus environ 20 euros, sandwich compris. Et ces milliers de touristes inattendus ont semé le chaos, d’abord sur les routes, en créant des embouteillages de trois heures, puis sur les pistes.

Au départ de cette foule, le sol de cette commune de moins de 2000 habitants s’est retrouvé jonché de déchets.

Le maire, Francesco Di Donato, a critiqué les agences de voyage qui ont bradé ces excursions de quelques heures seulement, et les influenceurs qui créent “un chaos indescriptible” en attirant leurs abonnés, car l’affluence atteint “des chiffres ingérables".

Pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, le maire a décidé que seuls 100 cars pourront entrer dans le village les week-ends. Et il s’est également dit prêt à faire appel à l’armée pour régler ce problème.

Certains ont accusé Francesco Di Donato de discriminer les personnes originaires de Naples, souvent décrites comme “grossières”, d’après le Guardian, mais il a rejeté ces accusations en précisant que Roccaraso était prête à accueillir plus de touristes, tant que ce sont “des skieurs civilisés”.

Face à l’ampleur de la polémique, Rita De Crescenzo a de son côté rejeté toute responsabilité. “J'ai fait quelques vidéos, mais tout ce qui s'est passé n'est pas de ma faute. Je montre de belles choses, et si les gens se comportent mal, je ne peux pas en payer le prix.”

Sinahé, 11 ans et champion de snowboard

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