C’est dans la grande salle Capital One Arena, à Washington, que le 47e président des États-Unis, Donald Trump, a prononcé son premier discours. Devant un public composé de quelque 20 000 de ses partisans, le nouveau président a également signé ses premiers décrets. Voici les 6 principales mesures.
1. Sortie des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
Donald Trump a signé un décret visant à retirer les États-Unis de l’OMS. "L'Organisation mondiale de la santé nous a escroqués" a -t-il déclaré en signant le décret. Il justifie son choix par l’écart entre les États-Unis et la Chine dans les contributions financières.
Les agences fédérales sont exhortées à "suspendre le transfert futur de tout fonds, soutien ou ressource du gouvernement des États-Unis à l'OMS. Les États-Unis font partie des principaux donateurs historiques de l’OMS.
2. Sortie de l’Accord de Paris sur le climat
Connu pour être climatosceptique, Donald Trump a signé un décret sur le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. "Les États-Unis ne saboteront pas leurs propres industries pendant que la Chine pollue en toute impunité", a déclaré Donald Trump à la Capital One Arena. Ils avaient déjà quitté l’accord lors de son premier mandat, mais étaient revenus sous le mandat de Joe Biden. Le pays est le deuxième pollueur mondial derrière la Chine.
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3. Grâce de plus de 1500 assaillants du Capitole
Il en avait parlé lors de sa campagne. Le nouveau président des États-Unis a gracié plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021 les qualifiant d’“otages”. Pour rappel, l’assaut du Capitole s’était fait en réponse à l’élection de Joe Biden, que Donald Trump estimait truquée.
"C'est pour le 6 janvier, pour les otages, environ 1500 personnes qui seront complètement graciées", a-t-il déclaré en signant le décret.
4. Plusieurs décrets sur l’immigration
Donald Trump a aussi proclamé un “état d’urgence à la frontière sud” avec le Mexique.
"Toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d'étrangers criminels là d'où ils viennent." "Je vais envoyer des troupes à la frontière sud pour repousser l'invasion désastreuse de notre pays", a déclaré le nouveau président des États-Unis.
Premier effet : la plateforme de demandes d'asile lancée par l'administration Biden a cessé de fonctionner.
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5. Fin des politiques d’aides pour les personnes transgenres
Lors de son investiture à Washington, le 47e président des États-Unis a lancé : "À partir d'aujourd'hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera qu'il n'y a que deux sexes, masculin et féminin."
Pour poursuivre dans cette lignée, Donald Trump a ainsi révoqué plusieurs textes de son prédécesseur Joe Biden sur la lutte contre les discriminations raciales et celles du genre.
Selon un décret publié par la Maison Blanche, "ces sexes ne sont pas modifiables et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable", poursuivant : "Les fonds fédéraux ne doivent pas être utilisés pour promouvoir l'idéologie de genre."
6. Cuba de retour sur la liste noire des pays soutenant le terrorisme
Le nouveau président est revenu sur le retrait de Cuba de la liste noire des États soutenant le terrorisme. Cuba qualifie cette décision "d'acte d'arrogance et de mépris de la vérité".
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a réagit sur X : “Cela n'a rien de surprenant. Son objectif est de renforcer encore la guerre économique cruelle contre Cuba à des fins de domination."