Ces conclusions contredisent les thèses complotistes de partisans de Donald Trump, tel l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy affirmant en décembre 2023 que "le 6 janvier ressemblait à un complot interne" impliquant des agents de l'Etat.
L'Inspection générale, organe indépendant du ministère, indique n'avoir "trouvé aucune preuve montrant ou suggérant la présence d'agents infiltrés du FBI parmi les manifestants ou au Capitole le 6 janvier".
Ce jour-là, des centaines de partisans du président sortant Donald Trump, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.
En revanche, 26 informateurs du FBI se trouvaient à Washington le 6 janvier 2021, dont seulement trois à la demande de la police fédérale, selon le rapport. Sur 26, 17 sont illégalement entrés au Capitole ou sur le périmètre environnant interdit d'accès, et neuf autres ne se sont livrés à aucune activité illicite, précise l'Inspection générale.
Mais M. Ramaswamy, que Donald Trump veut nommer conjointement avec le milliardaire Elon Musk à la tête d'une commission nouvellement créée de l'"efficacité gouvernementale", a au contraire estimé que le rapport apportait de l'eau à son moulin.
"Si vous mentionniez les faits contenus dans le rapport de l'Inspection générale l'année dernière, on vous traitait de +complotiste+", a-t-il commenté sur X au sujet des 26 informateurs du FBI.
Par ailleurs, selon le rapport, "le FBI n'a pas sondé ses bureaux sur le terrain en vue du 6 janvier 2021 pour recueillir des renseignements, y compris de la part de ses informateurs, sur de potentielles menaces pour la certification", ce qui aurait permis de mieux s'y préparer.
Les images des manifestants pro-Trump dans le Capitole