Jugé en son absence jeudi soir, le jeune homme de 24 ans a également écopé d'une interdiction de stade pour trois ans.
Vêtu d'un T-shirt portant les inscriptions "Free Palestine, Free Ukraine, Jesus", il avait été intercepté par la sécurité du Stade de France alors qu'il tentait d'entrer sur la piste d'athlétisme, avait relaté le parquet début août.
Les finalistes du 100 mètres hommes ont patienté plusieurs minutes avant d'être invités à s'installer dans les blocs de départ.
L'intrus, connu pour des faits similaires lors d'autres évènements sportifs dans le monde, avait été placé en garde à vue dans la foulée.
Il avait alors été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de manifestation sur la voie publique et interdiction de paraître dans toute une série de départements français où se déroulaient alors les épreuves des JO : Seine-Saint-Denis, Paris, Hauts-de-Seine, Bouches-du-Rhône...
"Il y a eu une tentative d'intrusion sur la finale du 100 mètres", avait déclaré le président du comité d'organisation des JO (Cojo) Tony Estanguet depuis Châteauroux, où se trouve le site des épreuves de tir. "Tout de suite la sécurité privée a très bien réagi. Les gens sont préparés, ils sont rigoureux, ils sont pros et les forces de l'ordre font un travail remarquable."
"On parle de quatre minutes mais moi ce qu'on m'a dit, c'était plutôt une minute trente", a souligné Tony Estanguet. "A l'échelle d'une épreuve, de la dernière épreuve de la soirée, c'est pas si grave".
Après avoir remporté la finale du 100 mètres la plus serrée de l'histoire des Jeux, à 5 millièmes de secondes seulement devant le Jamaïcain Kishane Thompson, l'Américain Noah Lyles avait déclaré n'avoir rien vu de cet incident.
Dopage aux JO de Paris 2024 : 39 % des sportifs contrôlés, cinq cas positifs
Que vont devenir les symboles des Jeux olympiques ?