"Aujourd'hui, je me sens prêt à reconnaître certains faits de viols que j’ai voulu cacher, nier, je suis prêt à les reconnaître, j’en ai fini du mensonge", a dit l'ex-chirurgien de 74 ans après l'audition du directeur d'enquête sur les fichiers dans lesquels l'accusé répertoriait méticuleusement les violences sexuelles commises sur ses victimes, dont la moyenne d'âge est de 11 ans.
Si l'accusé a reconnu durant l'enquête une partie des faits de viols (touchers rectaux) sur des garçons, il n'a reconnu que des agressions sexuelles sur des filles, a relevé le gendarme appelé à la barre.
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Interrogé sur ses écrits faisant état de viols de petites filles dans ses carnets, il a expliqué "qu'il s'agissait soit d'une exagération de sa part, soit d'un fantasme", a-t-il dit.
300.000 images et vidéos
Ces journaux intimes avaient été retrouvés par les enquêteurs dans ses ordinateurs lors de son interpellation en 2017 après une plainte pour viol sur une voisine de six ans à Jonzac (Charente-Maritime).
Avec ces fichiers saisis sur ses ordinateurs se trouvaient quelque 300.000 images et vidéos.
Outre un grand nombre d'images pédocriminelles, "on a pu constater sur les disques durs des photos et vidéos de toutes sortes. Il visionnait des images très violentes, de pendaison, de décapitation de personnes humaines", a déclaré le directeur d'enquête, qui mentionne également "des actes de cruauté envers les animaux".
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