La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé ce mardi 29 octobre, juste avant le début du “mois sans tabac”, qui débute en novembre, que le gouvernement va bientôt interdire les “pouches”, des sachets de nicotine aromatisés, consommés par des adolescents.
Dans un entretien au Parisien, elle a expliqué que “le gouvernement a décidé d’interdire ces produits, (...) mais aussi des produits similaires qui sont tout aussi problématiques, sous la forme de gommes ou de billes”.
Alors, les “pouches”, ce sont des sachets de tissu perméable qui se placent sous la langue ou sur la gencive.
Ils contiennent des fibres imprégnées de nicotine, et ont souvent des parfums type “menthe glaciale”, “myrtille”, “fruits rouges”, etc.
En revanche, il n’y a pas de tabac dedans.
Les puffs bientôt interdites en France
Un marketing "ciblé vers les jeunes"
Selon la ministre, “le marketing de ces produits est directement ciblé vers les jeunes”, alors que leur consommation peut avoir des effets néfastes sur la santé, c’est pour cela qu’un "texte d’interdiction sera publié dans les prochaines semaines".
Elle explique que “les centres antipoison reçoivent de plus en plus d’appels d’adolescents”, qui ont “des vomissements, des convulsions, des hypotensions voire des troubles de la conscience", à cause de pouches et de leur forte dose de nicotine.
En mai dernier, le Comité national contre le tabagisme avait annoncé le dépôt d'une plainte pour "trafic de substances vénéneuses" face à la vente "illégale" de ces sachets de nicotine, réclamant leur interdiction.
L'Agence nationale de santé appelait déjà à la vigilance face à ces sachets et les billes aromatiques en novembre 2023, qui “entraînaient de plus en plus d'intoxications”, principalement chez les enfants et les adolescents.
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