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Procès des viols de Mazan: Dominique Pelicot ne sait "toujours pas expliquer" ses actes

"Je ne sais toujours pas expliquer aujourd'hui la vraie raison de mes actes", a affirmé jeudi Dominique Pelicot, jugé pour avoir drogué, violé et fait violer son ex-épouse Gisèle par des dizaines d'hommes, pendant 10 ans.
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"Je ne sais toujours pas expliquer aujourd'hui la vraie raison de mes actes"

"Je ne sais toujours pas expliquer aujourd'hui la vraie raison de mes actes", a affirmé jeudi Dominique Pelicot, jugé devant la cour criminelle de Vaucluse pour avoir drogué, violé et fait violer son ex-épouse Gisèle par des dizaines d'hommes, pendant 10 ans.

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"Tout le monde peut penser qu'effectivement j'ai pu la considérer comme un objet. C'est paradoxal, mais je ne sais toujours pas expliquer aujourd'hui la vraie raison. C'est pour ça que j’y travaille et travaillerai encore. Ce que je sais c'est que je l'ai trahie", a expliqué l'accusé principal au procès des viols de Mazan, du nom de cette commune du Vaucluse où le couple avait emménagé en 2013.

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A la question du président de la cour Roger Arata de savoir s'il considérait son épouse comme "une marchandise", il répond par la négative.


"C'est vrai que ce n'était pas du tout son style (d'avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes). (...) J'ai pris du plaisir, mais je ne la voyais pas comme un objet". 

"Il est évident que ce sont des fantasmes tellement égoïstes"

Son avocate Béatrice Zavarro lui demande alors s'il ne s'agissait pas plutôt d'un "égoïsme pur".

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"Il est évident que ce sont des fantasmes tellement égoïstes. Je n'ai pensé qu'à moi et pas à eux (les 50 coaccusés, ces 50 hommes qu'il avait invités sur internet à venir violer son épouse, NDLR). Pas à elle surtout", répond-il.

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"J'ai trahi sa confiance. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?", s'interroge-t-il alors, depuis le box des accusés.


"Dans tout homme, il y a un démon. Le mien vient de mon enfance", explique-t-il, faisant référence notamment au viol qu'il dit avoir subi à l'âge de 9 ans par un infirmier lors d'une hospitalisation.


"La seule chose que j'ai comme regret depuis quatre ans (au moment de son arrestation à l'automne 2020, NDLR), c'est que j'aurais dû disparaître par la maladie en 2002", lorsqu'il avait subi une opération.

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