En onze ans, la machine a dressé une véritable carte de la galaxie et permis de mieux comprendre son origine, son évolution et sa forme actuelle. Grâce notamment à un catalogue d'actuellement plus de 1,8 milliard d'étoiles dont la position, les caractéristiques et le mouvement dévoilent son histoire.
33 trous noirs
Le satellite a aussi observé l'environnement de la Voie lactée, avec plus de cinquante galaxies naines en orbite, ainsi que des courants et amas d'étoiles. A l'intérieur, il a enregistré le parcours de 150.000 astéroïdes et la présence d'au moins 33 trous noirs.
Lancé le 19 décembre 2013 par l'Agence spatiale européenne (ESA), Gaia a dressé ses observations depuis une orbite stable à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le point de Lagrange L2.
Son quatrième catalogue du ciel
Afin d'éviter qu'une fois inactif il ne menace d'autres instruments travaillant à cet endroit, comme le télescope spatial James Webb, les ingénieurs de l'Agence spatiale européenne ont lancé jeudi la dernière commande de passivation de Gaia.
Découverte d'oxygène dans la plus lointaine galaxie connue
En l’occurrence en commandant à ses moteurs une dernière impulsion qui va l'amener sur une orbite lointaine autour du Soleil, avec la garantie qu'il restera à au moins dix millions de kilomètres de la Terre pour les cent ans à venir.
En revanche, l'exploitation du déluge de données transmises par la machine est loin d'être achevée. La mission livrera normalement en 2026 son quatrième catalogue du ciel, établi avec les cinq premières années et demie de la mission.
Le catalogue final, avec dix années et demie d'observations, est attendu vers 2030. Avec l'assurance de fournir ainsi aux astronomes et astrophysiciens matière à de nouvelles découvertes pendant les décennies à venir.