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Foot : la LFP et l'OM condamnent chants et banderoles lors de Nice-OM

La Ligue de football professionnel et l'Olympique de Marseille ont condamné lundi les "chants homophobes et sexistes" et les banderoles "racistes et injurieuses" entendus et vues la veille lors du match entre Nice et l'OM à l'Allianz Riviera.
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"La Ligue de Football Professionnel condamne fermement les chants homophobes et sexistes entendus hier soir lors de la rencontre OGC Nice – Olympique de Marseille, ainsi que les banderoles racistes et sexistes déployées", a écrit la LFP. L'instance a précisé que l'ensemble de ces incidents seraient étudiés mercredi par la commission de discipline.

Dans un communiqué distinct, l'OM a ensuite exprimé "sa plus vive indignation suite aux banderoles déployées hier soir dans l’une des tribunes de l’Allianz Riviera".

"Le caractère raciste et injurieux de ces banderoles vis-à-vis de Marseille, de l’OM, de ses joueurs, notamment de Neal Maupay auquel le club apporte tout son soutien, est inacceptable", a jugé le club phocéen.

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Banderoles insultantes contre Maupay

Dimanche soir, alors que les supporters marseillais avaient été interdits de déplacement à Nice, les fans du Gym se sont signalés durant le match par des chants homophobes, qui ont entraîné une très brève interruption, ou insultants à l'encontre de la mère de l'ancien Aiglon Neal Maupay, désormais attaquant de l'OM. 

Ils ont aussi déployé plusieurs banderoles insultantes contre Maupay ou comparant les habitants de Marseille à des "rats", un rapprochement jugé raciste par le maire de Marseille Benoît Payan.

"Les propos racistes ne sont pas tolérables dans un stade. Je demande à la LFP de ne pas laisser passer", a-t-il écrit dimanche soir sur son compte X, au-dessus d'une photo représentant l'une des banderoles incriminées ("Le soleil se couche sur la ville de Nice... Que la chasse aux rats commence !!")

Dans son communiqué, la LFP dit également souhaiter "l'identification et l'interpellation des individus auteurs de faits discriminatoires dans les stades", rappelant être "très engagée en matière de lutte contre les discriminations" et expliquant avoir "déployé depuis plusieurs saisons une stratégie ambitieuse mêlant des ateliers de sensibilisation, des campagnes de communication et des sanctions disciplinaires très fermes (retrait de point, fermeture de tribune, amendes)".

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