Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont terminés. Et maintenant, que vont devenir les symboles de cet événement, comme la vasque, les anneaux ou encore le cheval ?
La vasque
Pour commencer, la vasque reste la grande incertitude. C’est le symbole qui a le plus fait parler de lui lors de ces Jeux : depuis mi-juillet, quelque 270 000 personnes ont réservé un billet gratuit pour s’approcher au plus près de la flamme olympique.
Si beaucoup sont donc partisans de la voir rester au jardin des Tuileries, la décision de la garder ou non n’a toujours pas été prise. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé vouloir conserver cet "objet extraordinaire et magnifique", et avoir écrit à Emmanuel Macron, puisque l'État est propriétaire du jardin des Tuileries. La décision reviendra donc au président.
Le concepteur de la vasque, Mathieu Lehanneur, s’est quant à lui montré réservé par rapport à son maintien, en particulier en raison de l’entretien qu’elle nécessiterait : il explique ne pas vouloir qu’elle devienne une “relique” mal entretenue, qui perdrait “son vrai potentiel de magie”. Il rappelle que son envol, chaque soir, nécessite la mobilisation d’une vingtaine de personnes.
Les anneaux olympiques sur la tour Eiffel
Les anneaux olympiques fixés sur la tour Eiffel, eux, y resteront au moins jusqu’en 2028 : c’est la maire de Paris Anne Hidalgo qui l’a annoncé le 31 août. La date butoir de 2028 correspond à l’ouverture des JO de Los Angeles. Ensuite, la mairie de Paris étudiera “la possibilité de les retirer ou de les conserver”. L’idée a été validée par le CIO. Les descendants de Gustave Eiffel y sont cependant réfractaires.
Les agitos paralympiques sur l’Arc de Triomphe
Les agitos paralympiques, qui sont sur l’Arc de Triomphe depuis le début des Jeux paralympiques, devraient quant à eux être déplacés sur les Champs-Élysées, près de la statue du général de Gaulle, c’est, là encore, la proposition faite par Anne Hidalgo. Les agitos avaient aussi été convoités par Valérie Pécresse, qui s’était positionnée, début septembre, pour les récupérer et les installer au siège de la région Île-de-France, à Saint-Ouen.
Les statues de figures féministes
Souvenez-vous, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, ces dix statues de grandes figures féminines étaient apparues : Simone Veil, Alice Milliat ou encore Olympe de Gouges avaient été mises à l’honneur. Pour ces statues, plusieurs options sont sur la table : quelques mairies, comme celles de Saint-Nazaire, La Baule et Le Croisic se sont manifestées pour récupérer certaines de ces sculptures. Pour autant, Anne Hidalgo souhaiterait les installer rue de la Chapelle, dans le nord de la capitale. À terme, c’est le comité olympique qui tranchera.
Le cheval
Enfin, Zeus, le cheval argenté qui avait parcouru une partie de la Seine, continuera de galoper. Sanofi, l’entreprise pharmaceutique qui en est propriétaire, va le retirer de Paris pendant un moment. Il devrait ensuite être exposé dans plusieurs villes de France. La mairie de Paris aimerait le voir revenir dans la capitale, pour l’y ériger de manière pérenne.
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