Le rocker américain "a fait de Paris le lieu de ses dernières inspirations" commente sur ses réseaux sociaux Laurence Patrice, adjointe à la mairie de Paris en charge de la mémoire, porteuse de cette proposition adoptée cette semaine par le Conseil de Paris (assemblée réglant par délibérations les affaires de la ville).
Cette décision intervient l'année du 60e anniversaire de la naissance des Doors, groupe emmené par le "Roi Lézard", un de ses surnoms, chanteur des standards "Light my fire", "Riders on the storm" ou "Break on through (To the other side)".
Paris, lieu de pèlerinage pour les fans
Paris est un lieu de pèlerinage pour les fans de l'artiste, qui viennent du monde entier se recueillir sur sa tombe au Père-Lachaise, cimetière de l'Est parisien, le 3 juillet (date du constat de son décès en 1971).
Pour ne pas revivre les débordements de 1991, année de la sortie du film consacré aux Doors par Oliver Stone, la pierre tombale du chanteur est entourée de barrières.
Les inconditionnels connaissent les autres repères du Paris de Jim Morrison, où il vécut ses derniers mois. Comme les quais des bouquinistes le long de la Seine, où il aimait flâner, ou sa dernière demeure de son vivant, un appartement au 17 rue Beautreillis, dans le quartier du Marais.
Selon la version officielle, Jim Morrison est mort dans sa baignoire à 27 ans, d'un arrêt cardiaque. Mais depuis quelques années, une autre musique se fait entendre : Le journaliste et écrivain Sam Bernett affirme dans ses livres que l'icône a fait une overdose dans les toilettes d'une boîte de nuit parisienne, le "Rock'n'Roll Circus".