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Brut.Cannes : rencontre avec Agathe Rousselle, la serial killeuse de Titane

"Avec le corps on peut donner des sensations. Ce qui n'est pas forcément le cas avec la parole." Pour son premier rôle au cinéma, Agathe Rousselle a créé la sensation au Festival de Cannes. Pour Brut, la serial killeuse de "Titane" raconte les auditions, le tournage et pourquoi elle a aimé jouer un rôle aussi physique.
Publié le
15
/
07
/
2021

Le rôle physique d'Agathe Rousselle


Agathe Rousselle, pour son premier rôle au cinéma dans "Titane", a captivé le public au Festival de Cannes. Elle décrit son personnage comme une danseuse qui est également une psychopathe. Elle explique que "c'est presque très intéressant que ça passe par le corps parce que ça donne, je crois que ça donne aux gens qui regardent le film une des possibilités d'interprétation beaucoup plus large".

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Rousselle souligne que le corps peut transmettre des sensations que la parole ne peut pas toujours exprimer. Elle se souvient des auditions, où elle a dû jouer avec un "fleur dans le visage" et se concentrer sur ses yeux pour transmettre des émotions. Après avoir passé quatre auditions, elle a enfin reçu le scénario, qu'elle considère comme "le rôle dont j'ai rêvé toute ma vie". Pour elle, chaque mouvement et chaque geste étaient essentiels pour donner vie à son personnage.


L'expérience de tournage


Le tournage a été une expérience intense pour Rousselle. Elle raconte qu'une scène, où elle devait réaliser une chorégraphie, a nécessité 37 prises. "J'ai fait 37 x 7,7 Corée", dit-elle en plaisantant sur la répétition de la scène. Malgré la fatigue, elle se sentait préparée et en contrôle, ayant répété une journée entière avant le tournage.

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"Je savais exactement ce que je devais faire à quel moment", explique-t-elle, soulignant la clarté de sa préparation. Rousselle évoque également sa collaboration avec Vincent Lindon, qu'elle décrit comme un soutien précieux. Elle n'a jamais ressenti de peur pendant le tournage, car elle avait discuté en profondeur du film avec le réalisateur, Julien. Elle aborde aussi la question de la représentation des femmes dans le cinéma, affirmant que "pour moi un homme qui propose un film ou filme des femmes, c'est génial". Elle insiste sur le fait que le film traite le corps comme un sujet, et non comme un objet, ce qui, selon elle, est une différence fondamentale dans la manière dont les scènes sont abordées.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].