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Elle prépare les corps des morts : un jour avec une thanatopractrice
“Notre outil de travail, c’est le corps humain”
“Ce n’est pas vraiment moi qui ai choisi d’être thanatopracteur, c’est l’histoire de ma vie avec la mort. Moi, j’ai perdu mon papa à l'âge de 7 ans d’un accident de moto et je n’ai pas pu le voir. Et en fait, j’ai toujours, du coup, été intriguée par la mort.” Depuis environ 15 ans, Nanou est thanatopractrice. Quotidiennement, elle se charge d’effectuer des soins de conservation sur les défunts. “On enlève le pacemaker, on fait des toilettes… On va faire des soins de reconstruction et parfois, aussi, des soins internationaux, puisqu’il y a des pays qui ont signé des conventions avec la France pour les retours dans ces pays-là.”
Métier dangereux : Karine est élagueuse
Le plus difficile selon elle, ce n'est pas de s'occuper de corps mais plutôt de supporter la “pression psychologique” parfois exercée par les pompes funèbres ou la famille. Malgré tout, elle reste motivée et se sent utile en permettant aux familles "de se recueillir dans les meilleures conditions possible, sans aspect visuel traumatique, sans odeur, et sans décomposition.”
Les "marcheurs" de l'hôpital