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Laure Calamy, de “Annie Colère”, sur le combat pour l’avortement
“Il y a aussi des moyens aussi très hypocrites de contourner la loi”
Pour Laure Calamy, l’avortement est un droit qu’il faudra toujours protéger en France. “Comme tous les droits arrachés de haute lutte”, explique l’actrice. Elle incarne le rôle principal dans Annie Colère, réalisé par Blandine Lenoir, sorti ce 30 novembre 2022 au cinéma. Le film traite du militantisme pour le droit à l’avortement en France, avant que cela soit légalisé en 1975 pour les femmes grâce à la loi Veil. Il aborde notamment le point de vue des associations comme le Mouvement de Libération des Femmes (MLF), et le Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (MLAC).
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“Même si la loi est là, autorise l’avortement, ce sont des moyens aussi très hypocrites de la contourner qui sont, par exemple, les médecins qui sortent leur clause de conscience et qui disent: ‘je ne fais pas au-delà de 10 semaines’, ou des choses comme ça. Ou ‘je ne le fais pas’, tout simplement. Ou des plannings familiaux qui ferment, donc il y a carrément des départements où ça devient très difficile de pouvoir avorter”, dénonce-t-elle.
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Pour elle, il est important qu’elle prenne ce genre de position étant un personnage public, afin de sensibiliser les spectateurs. Mais elle souhaiterait que les militants sur le terrain soient ceux qui sont réellement le plus entendus. “J’aimerais mieux qu’ils aient plus la parole”, pense Laure Calamy.
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