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Marina Foïs et Jonathan Cohen : leur expérience de parents
Marina Foïs et Jonathan Cohen racontent leur expérience de parents
Dans le film « Énorme », leurs personnages ont un enfant ensemble. Dans la vraie vie, voilà comment s'est passée leur première expérience de parents.
Tous les deux parents, ils racontent.
L’accouchement
Jonathan Cohen : « Si j’avais accouché avant le tournage, je n’aurais pas joué comme ça les scènes. C'est fou. Pendant l’accouchement de ma compagne, j'étais assez silencieux. J'étais là derrière, comme ça, un peu muet, j'étais juste un support. Et quand ma fille est née, ce qui est fou, l'émotion venait de la surprise que j'avais à découvrir la tête que j'avais, moi, imaginée dans le ventre de sa mère. »
Marina Foïs : « C'est extraordinaire, quand on regarde des images... Moi je peux être émue. Pourtant je ne suis pas cucul, je n’ai pas la larme facile. Mais si je vois des images d'accouchements, ça me fait chialer tout le temps. Premier degré. »
Les premières nuits
JC : « Les nuits sans sommeil, surtout quand tu bosses en même temps, ça te rend fou. Tu n’es absolument pas préparé. Tu le sais, d'une certaine manière, parce qu'on te prévient, mais quand tu le vis, c'est un tsunami. Mais tu n’as pas le choix. Et puis on ne sait pas quand la petite va faire ses nuits. »
MF : « Moi, j'ai merdé beaucoup de trucs avec mes enfants. Ils se tiennent très mal table, c'est des poubelles, ils sont extrêmement grossiers. Il y en a un qui est aussi vulgaire que Jean-Marie Bigard. Mais par contre, je n'ai pas eu de problèmes de sommeil avec eux. Ça arrive aussi, des enfants qui font leurs nuits à deux mois, trois mois. Et même, je dirais que j'ai un souvenir agréable du biberon de 3h du mat'. La ville est arrêtée, on a l'impression d'être seule avec son enfant. Et en fait, ce ne sont pas de mauvais souvenirs. »
L’amour
JC : « C'est tellement surréaliste au final. Tu n’as pas eu d'enfant pendant toute ta vie, d'un coup tu as un enfant. Tu sais que c'est le tien, tu sais que c'est ta fille, mais... mais il n’y a pas encore la connexion. Moi, je vois aujourd'hui, elle a 1 an et demi, je suis comme un ouf d'elle. Je n’ai jamais autant aimé ma fille que maintenant. On ne nous dit pas ça dans les films. On nous dit l'inverse. »
MF : « Surtout, arrêtez d'écouter les conseils – forcément mortifères – des autres parents fatigués ou dépressifs. C'est super, il suffit de faire à sa manière. On n'est pas plus débiles que d'autres. »
JC : « Moi, on m'a donné 1.700 conseils, mais quand ça t'arrive en temps réel, tu fais ça à ta sauce et tu n’as pas le choix. On apprend, c'est totalement empirique. J'étais content de le placer ce mot. »