Rencontre entre Benoît Magimel et Augustin Trapenard

L'amour et la perte

Benoît Magimel, acteur renommé, aborde des thèmes profonds lors de son entretien avec Augustin Trapenard. Il évoque notamment l'amour et son rapport à la mort, des sujets qui lui tiennent à cœur. Il déclare : "L'amour, ça se travaille tout seul avec quelqu'un", soulignant l'importance des relations humaines. Magimel partage également son expérience de la maladie et de la perte, en disant : "Vivre à côté de gens qui sont en train de disparaître, c'est terrible".

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Ces réflexions révèlent une sensibilité accrue face à la fragilité de la vie et des liens qui nous unissent. Lors de la projection de "La Passion de Dodin Bouffant", Benoît Magimel se laisse submerger par l'émotion, confessant : "Vous étiez en larmes pour pleurer beaucoup, ça me touche plus que d'autres". Il évoque la douleur de perdre des êtres chers et comment cela peut nous amener à nous projeter dans la peine. Il explique que ces émotions sont souvent liées à des souvenirs, à des moments partagés, et que "perdre les gens qu'on aime" est une expérience universelle qui résonne profondément en lui.

La passion du cinéma

Benoît Magimel parle aussi de sa passion pour le cinéma, une passion qui a débuté dans son enfance. Il se souvient : "Quand j'étais chez la vidéo cassette VHS, j'ai commencé par toutes les comédies". Cette passion l'a conduit à explorer divers genres cinématographiques, des comédies aux westerns. Il exprime sa gratitude envers ceux qui l'ont inspiré, mentionnant des émissions qui ont marqué son parcours : "Merci Michel pour cette émission qui tu es incroyable".

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L'acteur souligne également l'importance de la connexion entre un réalisateur et un acteur, décrivant cela comme "une déclaration d'amour". Il affirme que "la plus belle déclaration d'amour qu'on vous ai jamais fait au cinéma, c'est quand quelqu'un écrit pour vous". Magimel évoque l'honnêteté dans son jeu d'acteur, affirmant : "Je pense qu'à une honnêteté absolue, j'aime pas les artifices". Il conclut en partageant sa vision de la quarantaine, qu'il considère comme "le plus bel âge", un moment de possibilités infinies dans sa carrière.

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