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Au Liban, la colère de la rue face au coût de la vie
Le Liban, un pays au bord de l’implosion
Depuis octobre 2019, le Liban traverse la plus grande crise économique et politique de son histoire.
Au Liban, 55 % de la population vit sous le seuil de pauvreté contre 28 % en 2019
Au Liban, le salaire minimum fixé à 450 dollars est tombé à moins de 70 dollars pendant que les prix des denrées ont explosé. Le pouvoir d’achat des habitants n’a jamais été aussi bas. Médecin à Beyrouth, Marita Yaghi témoigne : “Je n’ai jamais vu des gens qui entrent dans les supermarchés et qui pendant une heure devant les rayons essaient de trouver quelque chose pour nourrir leur famille.” Autre facteur de paupérisation, la monnaie locale a atteint son niveau le plus faible de son histoire. Selon des estimations publiées par l’ONU en août 2020, 55 % de la population vit sous le seuil de pauvreté contre 28 % en 2019.
“Notre président, on dit que c’est la Belle aux Bois dormant. Il dort.”
Au Liban, l’inaction politique est palpable depuis l’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth qui a fait plus de 200 morts et plus de 6500 blessés. Depuis, le gouvernement a démissionné et aucune formation politique ne lui a succédé. “Notre président, on dit que c’est la Belle aux Bois dormant. Il dort”, s’indigne Marita. En réponse à cet état de fait politique, des rassemblements ont lieu depuis le début du mois de mars dans plusieurs régions.
“Moi, tout ce que mes parents me disent, c’est de quitter le Liban.”
Face à cette situation désastreuse, de nombreux jeunes projettent de quitter le pays dans l’espoir d’un avenir meilleur. “Moi, tout ce que mes parents me disent, c’est de quitter le Liban”, confie une jeune femme dans la rue.