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Témoignage d'un Français qui est réfugié dans le métro à Kiev
“Chacun échafaude des plans dans sa tête : qu’est-ce que je fais si les Russes arrivent ?”
Pierre Mareczko est français d’origine ukrainienne. Comme de nombreux Ukraniens, il a passé la nuit du 24 au 25 février 2022, date de la déclaration de guerre par le président russe, Vladimir Poutine, dans une station de métro de la ville de Kiev par crainte des bombardements de l’armée russe sur la capitale. Bébés, grands-mères, familles... Près de "300 personnes" y sont abritées aux côtés de Pierre : "On a vraiment de tous âges". S'il est ici, c'est pour une raison particulière : "Ma femme Victoria est enceinte de plus de huit mois et ce n'est pas conseillé pour elle de voyager dans une voiture, surtout dans ces conditions-là". "Les gens sont calmes, ils sont rivés sur leur téléphone et suivent tout ça en direct. C'est assez difficile de prendre des décisions rationnelles puisque les informations qu'on reçoit sont parfois contradictoires" explique le Français.
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Si le jour suivant les axes routiers seront plus dégagés, car la capitale faisait l’objet d'embouteillages massifs ces derniers jours, Pierre accompagné de sa femme essayera éventuellement de rejoindre le village de ses beaux-parents, “en passant par des endroits plus sûrs, au centre de l’Ukraine, où pour l’instant, il n’y a pas de combats.” L'autre option, c'est d'attendre un signe de l'ambassade.
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