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Une alternative aux maisons de retraite pour les vétérans
Des maisons d'accueil pour les vétérans
Aux États-Unis, Sharon Smack-Dixon a décidé d’ouvrir sa maison aux anciens vétérans. Cette option leur permet d’éviter les maisons de retraite.
Chez elle, Sharon Smack-Dixon accueille deux vétérans. Ils s’appellent Samuel Maneely et Jacob Tingle. Tous deux ont combattu pour les États-Unis, l'un lors de la Seconde guerre mondiale, l'autre pendant la Guerre de la Corée. Pour les deux anciens combattants, c’est une alternative à la maison de retraite.
Une vraie petite famille
Samuel et Jacob ne peuvent pas vivre seuls. Alors Sharon s’occupe d’eux à temps plein, dans le cadre du programme des maisons d’accueil médicalisées du Département des anciens combattants des États-Unis. « J’ai décidé de devenir parent en maison d'accueil parce que je devais m'occuper de mon père et qu'il était un ancien combattant. Et puis, j'avais cette grande maison à l'époque. Il n'y avait que moi et la maison. Quand ils sont arrivés, c'était comme une nouvelle vie pour moi, parce qu'alors je ne me sentais plus seule. »
Pour Samuel et Jacob, cette alternative est bien mieux qu’une maison de retraite. Chez Sharon, ils vivent une vie de famille et se sentent entourés. De plus, les deux vétérans s'entendent bien avec le reste de la maison et se sentent libres. « J’adore cette femme, elle est comme une sœur. Je suis très heureux ici. Je marche dans la rue. Je marche tout autour du bâtiment. Je fais du sport », se confie Jacob.
Plus de 1.000 vétérans participent au programme
Tous les deux mois, le personnel du Département des anciens combattant visite les maisons d’accueil. Lors de ces visites, ils viennent assister les vétérans et se renseigner sur leurs problèmes médicaux. Ce sont les combattants eux-mêmes qui paient la prestation des assistants de maison d’accueil. La facture s’élève à 1.500, voire 3.000 dollars mensuels.
Plus de 1.000 anciens combattants et 700 assistants participent à ce programme, qui existe dans 42 États. Généralement, les vétérans qui entrent dans ce dispositif y restent jusqu’à la fin de leur vie. « *Toute personne à qui je parlerais et qui serait intéressée pour devenir parent d'accueil, je l'encouragerais. S'ils sont dans une maison de retraite, ils sont enfermés. Ici, c'est la liberté. Faire partie d'une famille, c'est la liberté. Et leur vie s'épanouit, tout simplement. *»