Cette vidéo sera publiée prochainement
Une vie : Jacinda Ardern
À 37 ans, Jacinda Ardern est élue Première ministre
Jacinda Ardern est une figure politique majeure en Nouvelle-Zélande et dans le monde entier. Elle est membre du Parti travailliste néo-zélandais et a occupé le poste de Première ministre depuis sa première élection en 2017. Elle démissionnera en 2023. Jacinda Ardern est née à Hamilton, en Nouvelle-Zélande, et a étudié à l'Université de Waikato. Avant de se lancer en politique, elle a travaillé dans le secteur public et a occupé des postes liés à la politique étrangère. Son compagnon, Clarke Gayford, est également une personnalité médiatique en Nouvelle-Zélande. Elle s’est distinguée par une gestion efficace de l’épidémie du Covid-19 en Nouvelle-Zélande et elle a régulièrement informé ses concitoyens en Facebook live, non sans humour. Elle est l’une des plus jeunes cheffes d’État, sa gestion de la crise du Covid-19 en Nouvelle-Zélande est saluée dans le monde entier : retour sur l’histoire de Jacinda Ardern.
En 2020, la Nouvelle-Zélande dépénalise l'IVG
Jacinda Ardern naît en 1980 dans une famille membre de la communauté mormone. Son père est policier et sa mère travaille dans une cantine scolaire. À 14 ans, elle décroche son premier job dans un restaurant de fish and chips. À la même époque, elle réussit à convaincre le conseil d’administration de son école d’autoriser les filles à porter des pantalons. À 17 ans, initiée à la politique par sa tante Marie, elle devient membre du parti travailliste et participe à une première campagne électorale. À 20 ans, alors qu’elle vit avec trois amis homosexuels, elle décide de quitter l’église mormone et sa doctrine homophobe.
En Nouvelle-Zélande, le vote ouvert à 16 ans ?
Elle est la 2nde cheffe d’État dans l’histoire à devenir mère en étant au pouvoir
En 2001, Jacinda Ardern obtient un diplôme de politique et relations publiques. En 2008, elle est élue députée au parlement néo-zélandais. À 37 ans, elle devient la plus jeune présidente du parti travailliste néo-zélandais. Trois mois plus tard, elle est élue Première ministre de son pays. À peine arrivée au pouvoir, elle est harcelée de questions sur sa volonté d’avoir un enfant et sur sa capacité à diriger le pays tout en devenant mère. « Il est absolument inacceptable en 2017 que les femmes soient obligées de répondre à cette question sur leur lieu de travail », réagit-elle.
En 2021, la Nouvelle-Zélande adopte un congé de 3 jours en cas de fausse couche
En janvier 2018, aux côtés de son partenaire, le présentateur Clarke Gayford, elle annonce être enceinte de son premier enfant. Le 21 juin 2018, elle donne naissance à une fille prénommée Neve. Jacinda Ardern est la seconde cheffe d’État dans l’histoire à devenir mère en étant au pouvoir. Trois mois plus tard, elle emmène sa fille à New York lors d’un sommet de l’assemblée générale des Nations unies. En mars 2019, la Nouvelle-Zélande est victime d’un attentat terroriste à Christchurch. 51 personnes sont tuées dans l’attaque de deux mosquées. En 10 jours seulement, elle décide de changer les lois sur les ventes d’armes.
Jacinda Ardern saluée pour sa gestion de la crise du Covid
Dès le 14 mars 2020, pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de Covid-19, elle annonce la mise en quatorzaine de toute personne entrant sur le territoire néo-zélandais. En avril 2020, elle annonce qu’elle et tous les membres de son gouvernement baisseront leur salaire de 20 % pendant six mois par solidarité avec les travailleurs touchés par l’épidémie de Covid-19. Durant la crise du Covid-19, Jacinda Ardern se distingue par une gestion efficace de la situation sanitaire et informe régulièrement ses concitoyens en Facebook live, non sans humour. Elle est saluée pour la gestion de la crise sanitaire par le monde entier.
Sa carrière politique a été marquée par une gestion efficace de nombreuses crises, notamment la pandémie de COVID-19. Son gouvernement a rapidement mis en place des mesures strictes pour contenir la propagation du virus, ce qui a permis à la Nouvelle-Zélande de maintenir un faible nombre de cas et de décès par rapport à de nombreux autres pays. Ses annonces régulières et sa communication transparente ont contribué à maintenir la confiance de la population en ces temps difficiles.
Un engagement fort en termes d’égalité des sexes et d’inclusion
Jacinda Ardern a également été une cheffe de file dans la promotion de la parité des genres en politique. Elle a été élue chef du Parti travailliste néo-zélandais en 2017, devenant ainsi la deuxième femme à occuper ce poste dans l'histoire du parti. Sa victoire aux élections législatives de cette année-là l'a également placée à la tête du gouvernement, faisant d'elle la troisième femme à occuper le poste de Première ministre en Nouvelle-Zélande. Son appartement politique a été marqué par un fort engagement en faveur de l'égalité des sexes et de l'inclusion.
Sous son leadership, la Nouvelle-Zélande a adopté des politiques progressistes dans des domaines tels que l'emploi, la gestion de la crise climatique et la protection de l'environnement. Son gouvernement a également annoncé des mesures pour soutenir les Néo-Zélandais dans des moments difficiles, notamment des programmes de soutien financier pendant la pandémie et des initiatives visant à améliorer l'accès au logement.
Son mandat de Premier ministre a été marqué par un fort soutien de la population néo-zélandaise, et elle a régulièrement figuré en tête des sondages d'opinion. Cependant, en 2021, elle a annoncé sa démission de la politique après avoir accompli deux mandats en tant que Première ministre, laissant derrière elle une place importante à remplir pour son parti. L'histoire politique de Jacinda Ardern restera une partie importante de l'histoire de la Nouvelle-Zélande et une source d'inspiration pour les femmes aspirant à des postes de leadership à travers le monde.
Nouvelle-Zélande : un député maori sans cravate expulsé du Parlement