Cette vidéo sera publiée prochainement
3 astuces pour des cadeaux de Noël plus écolos
Trois idées pour limiter l’impact écologique des cadeaux de Noël
À Noël, plus de 470 millions d’euros de cadeaux sont attribués à des personnes déçues. Il existe des astuces pour y remédier et limiter l’impact écologique de ces cadeaux.
Aujourd’hui, on offre beaucoup plus de cadeaux qu’auparavant. En effet, le budget moyen pour Noël a augmenté de plus de 100 euros en 10 ans. Néanmoins, selon un sondage de l'institut Kantar, 42% des Français auraient reçu au moins un cadeau indésirable pour Noël.
1) La liste de Noël
Chaque Noël, un enfant reçoit en moyenne entre cinq et neuf cadeaux. Ce chiffre peut augmenter dans certaines familles. L’une des solutions est de demander aux enfants de faire des listes de Noël plus réduites. Il faut leur imposer, par exemple, un maximum de trois jouets.
« Moi-même, je suis maman, ce n'est pas évident de dire non à ses enfants. Je pense que la solution principale, c'est de ne pas les mettre face à tous ces catalogues et ces pubs qui leur créent des besoins », explique Diane Scemama, cofondatrice de Dream Act.
2) Le tirage au sort
Pour faire plaisir à l’ensemble de ses proches, un Français achète en moyenne des cadeaux pour huit personnes. L’une des solutions consiste donc à réduire le nombre de personnes à gâter.
« Aujourd'hui, le budget moyen des Français pour Noël est de 570 euros. Ce budget-là, soit vous l'utilisez pour faire 10 petits cadeaux à faible valeur, soit on en fait un seul, bien réfléchi à forte valeur ajoutée et plus qualitatif », conseille Diane Scemama.
3) Acheter différemment
Une grande partie des cadeaux achetés pour Noël sont importés et fabriqués dans des conditions souvent non respectueuses de l’environnement. Par exemple, la Chine est le 1er fournisseur de jouets de l'Union européenne. En tout, le pays représente 86 % des importations en 2017.
« Aujourd'hui, 60 % des jeux pour enfants sont en plastique et 20 % d'entre eux contiennent encore des phtalates. Que ce soit pour des questions environnementales ou de santé, il faut être vigilant quant aux matières qu'on utilise », indique Diane Scemama.