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50 jours après avoir été volé, Nicolas retrouve son chien : on a suivi cette incroyable journée

"On a retrouvé le chien !" 50 jours après avoir été volé, Bayou a été retrouvé ! On était avec son maître Nicolas toute la journée pour leurs retrouvailles. Il nous raconte comment des inconnus ont permis ce formidable dénouement, et il a un message pour tous ceux qui se sont mobilisés… ❤️
Publié le
13
/
04
/
2023

Bayou, un chien volé depuis un mois et demi


Bayou est un chien de 6 ans, qui avait disparu depuis le 21 février. Lors d’une promenade à Montmartre avec son maître, Bayou est volé dans un escalier, alors que Nicolas est plus loin. Se promenant librement car très docile, son maître se rend rapidement compte de la situation. S'en suit des semaines interminables de recherche où le propriétaire de Bayou tente par tous les moyens de retrouver son compagnon. Près de 2 500 avis de recherche ont été placardés dans toute la capitale. “Ça fait un mois et demi que je me bats pour le retrouver. De toute façon, je ne lâcherai jamais. Parce que c'est ma famille, c'est ma famille qu'on m'a arrachée”, explique Nicolas. 

Il fait tout pour retrouver son chien volé


Une communauté soudée pour aider dans les recherches 


Le lendemain de l'enlèvement de son chien, Nicolas décide de parcourir, avec sa compagne, les différents commerces susceptibles d’avoir filmé le quartier avec des caméras de vidéosurveillance. Il finit par trouver des images du ravisseur qui semble filmer la rue Seveste, donnant directement sur le boulevard Rochechouart. Il transmet ces informations aux enquêteurs mais est sous le choc lorsqu'il apprend que son dossier est classé par le procureur de la République, seulement deux jours après son ouverture. Loin de perdre espoir, il décide de mener ses recherches avec ses proches. 

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Touchée par son histoire, une communauté se forme autour de lui, afin de retrouver la trace de son compagnon. Une grosse mobilisation qui finit par payer. Wissam, ami de Nicolas, explique que les réseaux sociaux les ont énormément aidés. “C’est une dame qui prenait son RER, la ligne H, qui a vu notre chien, avec deux individus à la gare de Sarcelles Saint-Brice, descendre et qui les a pris en photo. On a alors appelé la police sur place”. 


Un second signalement, peu de temps après, permet de suivre la trace de l’un des ravisseurs et de Bayou, alors qu’ils se trouvent à Sarcelles. Sur place, les policiers du Val-d’Oise œuvrent alors pour récupérer Bayou et arrêter son ravisseur. Pour Nicolas, savoir son chien entre les mains des policiers est un soulagement : “c’est la fin d’un cauchemar de 50 jours”.  

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Des retrouvailles tant attendues


Après l’interpellation du second voleur, direction le commissariat pour Nicolas, qui est à quelques minutes de retrouver son compagnon de vie. Une attente jusqu’ici "interminable" qui l'empêche de calmer sa peur. 17 h 37. Nicolas sort du poste de police, ému de ces retrouvailles. “Il est perturbé, on sent qu'il ne sait plus trop où il est”, exprime Nicolas. 


Pour Wissam, revoir Bayou est la fin d’une histoire de longue haleine mais pas d’un combat : “Faut vraiment que ça serve. L'idée, c'est que le combat ne s'arrête pas ici. Toute cette mobilisation a fini par payer. On a retrouvé le chien, mais il y a beaucoup de gens qui ne sont pas aidés ni soutenus, qui se sentent abandonnés donc l'idée, c'est d'utiliser aussi toute cette mobilisation et ce soutien pour aider ceux qui n'ont pas forcément cette chance”.

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Pour Cécile, représentante de Ziggy Angels et active dans les recherches, “c'est toujours autant d’émotions, Il n'y a pas de mots, ça nous conforte dans l'idée de continuer”. 


Nicolas, lui, est reconnaissant envers toutes les personnes ayant participé aux recherches : “Je suis tellement ravi. Même celui qui l'a volé, je le remercie de bien l'avoir traité, de l'avoir nourri. Il a pris trois kilos. Rien n'aurait été possible sans cette mobilisation. C'est vraiment ce reportage sur Brut qui a été la clé de tout Parce que 3 millions de vues en trois jours, ça fait qu'ensuite, tous les médias me téléphonent”. 

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