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Comment l'oiseau emblème des États-Unis a failli disparaître

Ce rapace est l'emblème des États-Unis, et les humains ont bien failli causer sa disparition. Voici l'histoire du pygargue à tête blanche.
Publié le
01
/
11
/
2021

Ce rapace est l'emblème des États-Unis, et les humains ont bien failli causer sa disparition


Le pygargue à tête blanche, symbole emblématique des États-Unis, a failli disparaître en raison des activités humaines. Hallie Rasmussen, garde-parc au U.S. Fish and Wildlife Service, souligne l'importance de comprendre les menaces qui pèsent sur cette espèce pour espérer la sauver. En 1782, le pygargue à tête blanche était abondant aux États-Unis, et il a été choisi comme emblème officiel. Ce rapace se distingue par sa tête et sa queue blanches, ses yeux et ses pieds dorés, ainsi qu'une envergure impressionnante de 1,8 à 2,4 mètres.

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Cependant, au cours du 20e siècle, la destruction de son habitat naturel a commencé. Les forêts où il vit ont été rasées, car l'oiseau était considéré comme une menace pour le bétail, entraînant un déclin massif de sa population. En 1940, une première loi a été mise en place pour interdire la possession, la vente et la chasse de cet oiseau. Malgré ces efforts, le déclin a continué.


L'impact des pesticides et les efforts de conservation


Après la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle menace est apparue : l'utilisation du DDT, un insecticide qui a eu des conséquences désastreuses sur la reproduction du pygargue. La biologiste Rachel Carson a mené des recherches et a découvert que le DDT empêchait la formation correcte des œufs. En 1963, seulement 417 couples nicheurs étaient recensés, et l'espèce était au bord de l'extinction. Face à cette situation alarmante, les autorités ont décidé d'agir.

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En 1972, le DDT et d'autres pesticides ont été interdits, et le pygargue a été ajouté aux listes d'espèces en danger. Des mesures de préservation ont été mises en place, notamment un suivi accru des nidifications et la réintroduction de pygargues dans certaines régions. Ces efforts ont porté leurs fruits : en 2007, on comptait 9 800 couples nicheurs, soit 23 fois plus qu'en 1963. L'espèce continue de prospérer, avec 72 400 pygargues recensés en 2009 et 316 700 en 2019. Lucas Wicky, journaliste, souligne que l'histoire du retour du pygargue à tête blanche est un exemple positif de réussite en matière de conservation, illustrant le pouvoir des partenariats entre divers groupes, y compris les communautés amérindiennes et les voisins du Mexique et du Canada.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].